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Photo Christian Asselin

Benoit Auclair, lors de son allocution, sous le regard attentif de Steeve Juteau, directeur RCEE, Scott Mitchell, directeur exécutif international, Michel Louis Beauchamp, directeur général du Collège Lionel-Groulx, Richard Perreault, maire de Blainville, et Julien Girard, président du RCEE.

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C’est la deuxième fois que le maire de Blainville, Richard Perreault, est président de la Foire. Il l’avait également été lors de la 19

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Scott Mitchell voyage à travers le monde pour visiter des entreprises d’entraînement.

Déjà une 22e Foire des entreprises d’entraînement

Publié le 31/10/2019

C’est sous le thème Pour une diversité des forces vives du marché du travail que se déroulera, les 6 et 7 novembre au Parc équestre de Blainville, la 22e édition de la Foire canadienne des entreprises d’entraînement. À cette occasion, les représentants de quelque 75 entreprises d’entraînement du Canada, mais aussi d’ailleurs dans le monde, tiendront kiosque pour y réaliser des transactions fictives.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit, a expliqué, le 11 octobre en conférence de presse, Benoit Auclair, responsable de PlastiGroulx, l’entreprise d’entraînement opérée au Collège Lionel-Groulx. Celle-ci, au même titre que le Réseau canadien des entreprises d’entraînement (RCEE) et Plasmont, une entreprise d’entraînement de Laval, agit évidemment à titre de partenaire de l’événement organisé sous la présidence d’honneur du maire de Blainville, Richard Perreault.

«Des entreprises d’entraînement opèrent dans 42 pays au niveau mondial, a d’abord mentionné Scott Mitchell, directeur exécutif international pour le réseau des entreprises d’entraînement. En plus du Canada, a-t-il poursuivi, on en retrouve en Asie, en Europe et en Amérique du Sud. Toutefois, je tiens à mentionner que les entreprises d’entraînement du Québec, telles que PlastiGroulx et Plasmont, ont une excellente réputation au niveau mondial.»

Réinsertion sur le marché du travail

On compte 8 000 entreprises d’entraînement à travers le monde. L’objectif visé par chacune d’elles est de rehausser les compétences des chercheurs d’emploi en leur permettant d’œuvrer au sein d’une entreprise d’entraînement comme si c’était la réalité.

Chez PlastiGroulx, par exemple, on retrouve un département de la comptabilité, des ressources humaines, des ventes et des achats. Tout a été pensé afin que cette période, durant laquelle y passent les chercheurs d’emploi, leur serve de tremplin vers le marché du travail.

«Cela nous permet de créer des transactions et du travail dans l’équipe de ventes et d’achats, a indiqué Benoit Auclair. L’inventaire est virtuel. Nous disposons de comptes de banque qui nous permettent de faire de la conciliation bancaire. Notre économie est parallèle. Nous faisons comme si nous étions une vraie entreprise.»

Les entreprises d’entraînement

Concept basé sur le «learning-by-doing» , où les apprentissages se font par la pratique, l’entreprise d’entraînement permet en effet aux «travailleurs» d’exécuter des tâches et des mandats se rapprochant de ce qui se fait dans les entreprises réelles. Au Canada, elles sont affiliées au RCEE qui, lui, est affilié à EUROPEN-PEN International.

«En plus de développer les compétences, l’approche vise également à créer un environnement propice à l’émergence d’un esprit d’entrepreneuriat et d’intrapreneuriat» , de renchérir Scott Mitchell, espérant que les visiteurs seront nombreux à se présenter au Parc équestre, les 6 et 7 novembre. Il en va de l’apprentissage des participants.

«C’est une foire pour apprendre, pour développer les compétences liées à l’organisation d’événements, notamment» , insiste Steeve Juteau, directeur général du RCEE, avant d’ajouter que l’on pourra visiter, lors de cette 22e édition, un kiosque officiel où seront réalisées des transactions internationales en direct, avec les États-Unis et des pays d’outre-mer.

«C’est une activité ouverte au grand public et gratuite: les visiteurs recevront à leur arrivée des chèques en différentes devises et seront appelés à faire des achats auprès des différents exposants. Bien sûr, il s’agit de monnaie et d’achats fictifs, ce qui permet de dépenser sans compter et de s’offrir des petits luxes, ne serait-ce que l’espace d’un moment» , de conclure M. Juteau.

Pour en apprendre davantage au sujet de la Foire, il suffit de visiter le [http://rcee-cpfn.ca].