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Cynthia Kabis nommée au Conseil régional de mentorat

Directrice générale de la CCITB, Cynthia Kabis vient d’être nommée à la présidence du Conseil régional de mentorat des Laurentides.

Cynthia Kabis nommée au Conseil régional de mentorat

Publié le 04/12/2020

Organisme dont la mission, depuis sa fondation en 2012, est de venir en aide aux jeunes entrepreneurs qui se lancent en affaires, le Conseil régional de mentorat des Laurentides a récemment élu sa nouvelle présidente. Cynthia Kabis, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), occupera cette fonction.

«Le Réseau Mentorat (Réseau de mentorat national pour les entrepreneurs) est un réseau crédible et connu à travers le Québec. C’est un honneur pour moi de le joindre afin de poursuivre ce qui a été entamé dans le passé», a mentionné Cynthia Kabis, certaine que le fait que le service de mentorat d’affaires, offert depuis belle lurette à la CCITB, fonctionne déjà à merveille dans la MRC n’est certainement pas étranger à cette nomination.

«Il s’agit en effet d’un service qui fonctionne très bien. Dans Thérèse-De Blainville, les jeunes entrepreneurs sont nombreux à avoir recours aux services d’un mentor. Ces derniers sont particulièrement utiles en ces temps de pandémie», de dire Cynthia Kabis.

Uniquement ici, sur le territoire de la MRC Thérèse-De Blainville, la CCITB peut compter sur l’apport d’une quarantaine de mentors, des entrepreneurs d’expérience, bénévoles, qui ont envie de redonner au suivant. C’est la chambre de commerce qui les met en contact avec des jeunes qui souhaitent se lancer en affaires. Les mentors leur apportent donc leur soutien en répondant à leurs questions et en leur offrant de judicieux conseils, tout en brisant leur isolement.

«Ces conseils peuvent être au sujet de la façon de piloter leur entreprise ou simplement sur leur gestion. Le mentorat touche à tout ce qui est le savoir-être et non le savoir-faire. Un entrepreneur qui vit par exemple des problématiques au niveau de son financement pourra se référer à un mentor puisque celui-ci a probablement vécu une situation semblable par le passé».

Demandes à la hausse

Plus que jamais, en cette période difficile, les jeunes et moins jeunes entrepreneurs souhaitent être «mentorés» et sont donc nombreux à cogner à la porte de la CCITB pour obtenir de l’aide.

«Le mentor sert aussi à parler, à dialoguer, à laisser aller ses émotions, d’ajouter Mme Kabis. Ce dont on se rend compte, poursuit-elle, c’est qu’une discussion entre un mentor et un mentoré permet à ce dernier d’exprimer ce qu’il vit au quotidien, de le valider et d’entamer une réflexion

Les statistiques le prouvent : un jeune entrepreneur qui bénéficiera des services d’un mentor aura beaucoup plus de chances de s’en sortir en affaires qu’un entrepreneur qui fera cavalier seul. À titre de présidente du Conseil régional de mentorat des Laurentides, Cynthia Kabis aura donc pour principal objectif de faire croître les cellules de mentorat un peu partout dans la région, afin que le plus de personnes qui se lancent en affaires puissent en tirer profit.

«Nous sentons qu’il y a, et ce, depuis quelques mois, beaucoup de pression sur les entrepreneurs, que ce soit au niveau de leur financement, du télétravail, du recrutement de leur main-d’œuvre ou sur la façon de garder leur équipe au travail. Il y a toute sorte d’enjeux. C’est difficile pour les entrepreneurs présentement», insiste Cynthia Kabis.

Les jeunes entrepreneurs qui sont habités par ce désir de progresser sont invités à contacter le Conseil régional de mentorat. Les mentors qui souhaitent donner de leur temps sont également les bienvenus.