Son sujet de prédilection? Comment tirer profit de l’infonuagique pour mieux performer. Si, a priori, le sujet peut paraître rébarbatif, le premier frein à l’adhésion de ce concept informatique demeure la nouveauté. «C’est un modèle entièrement différent. Ce sont des données qui se dirigent dans un nuage informatique, explique Henri Quiniou. Le changement met souvent les gens mal à l’aise et entraîne ainsi des comportements plus émotifs.»
Il y a 200 ans
Si l’on recule de 200 ans, force est de constater que l’arrivée des premières banques aura causé tout un émoi au sein de la population, puisque le réflexe premier de l’habitant était de vouloir garder son argent auprès de lui. Ainsi, en laissant son argent à la banque, ce dernier vivait plutôt un sentiment de perte, voire de vol. Une réaction somme toute humaine devant l’inconnu.
Sécurité
Si la sécurité dans les banques ne cesse de se développer, la devise demeure néanmoins l’informatique. Lorsque le nuage est apparu, vers les années 2011‑2012, les craintes ont surgi, un peu comme il y a 200 ans avec l’arrivée des banques.
«Le nuage, c’est la réorientation du savoir, c’est apprendre une nouvelle gestion du réseau à l’interne, et ce, en sachant que l’on gagnera du temps.»
Parce que les priorités ont changé avec le temps, l’évolution informatique aura bel et bien laissé sa marque au cours des dernières années. «Le nuage permet plusieurs choses; le libre-service, la demande, l’automatisation des outils, c’est une forme d’élasticité à souhait», croit le conférencier.
Le nuage en deux mots
Grâce à une connexion Internet et au moyen d’un logiciel, le nuage permet de sauvegarder un document dans un espace virtuel. De plus, le nuage informatique permet de partager d’énormes quantités de dossiers ou documents sans avoir à recourir à des serveurs internes de l’entreprise.