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Chambéry: un projet vert et audacieux

(Photo Michel Chartrand)

Chambéry: un projet vert et audacieux

Publié le 27/02/2009

Blainville entend faire preuve d’audace en adoptant une approche nouvelle pour sa croissance résidentielle, en mettant résolument l’accent sur l’environnement, avec le projet Chambéry qui se développera dans la partie sud-est de la municipalité.

«On avait le goût de développer une nouvelle approche pour cette partie de la ville», de mentionner Éric De La Sablonnière, directeur au développement des services urbains.

Pour son dernier grand projet de développement résidentiel, la municipalité de Blainville a donc décidé de combiner plusieurs grands défis: l’environnement, le développement durable, l’accès à des ressources énergétiques propres et la préservation du territoire, pour ne nommer que ceux-ci.
«Nous avons mené cinq soirées de consultation avant de préparer notre projet de développement résidentiel», explique M. De La Sablonnière, visiblement fier de l’orientation de la Ville en matière environnementale.

Nommé Chambéry, en hommage à la ville jumelle de Blainville, en France, ce projet de développement vert a pour but de conserver la biodiversité d’un territoire délimité par le rang Saint-François, la Côte Saint-Louis, la rue Paul-Albert et la montée Gagnon. «Ça représente environ 250 hectares de terrain», explique Éric Lépine, chef de division environnement, précisant que l’idée a germé en 2006.

Ce qui est particulier dans ce type de développement, c’est qu’aucun terrain, (il s’agit d’anciennes terres agricoles, en fait), n’appartient à la Ville de Blainville. La Municipalité y joue plutôt un rôle d’encadrement des futurs promoteurs. «On a du demander des rencontres avec les 77 propriétaires pour arriver à présenter notre projet», de mentionner M. Lépine.

Au total, le projet prévoit 2 500 unités d’habitation. «Pami celle-ci 36 unités utiliseront la géothermie. Il y aura des condos, des maisons unifamiliales, des maisons jumelles et des commerces», de préciser M. De La Sablonnière, ajoutant que la Municipalité n’a pas l’intention de refaire un deuxième Fontainebleau.

Pour réussir à préserver la biodiversité du terrain, la Ville s’est tournée vers la création d’un Fond vert. De plus, elle a offert aux propriétaires de céder une partie de leur terrain à des organismes de conservation de la nature. «On a pensé à plusieurs sources d’énergie pour les futurs propriétaires, que ce soit le gaz naturel ou encore le solaire», ajoute M. Lépine.

Avec les espaces cédés pour maintenir la biodiversité du territoire, la Ville subira 20 % de pertes en valeur foncière. «Nous prévoyons un développement sur 10 à 15 ans», de conclure le directeur au développement des services urbains.