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Cap sur la relance socioéconomique dans les Laurentides

Cap sur la relance socioéconomique dans les Laurentides

Publié le 27/11/2020

Quelque 500 entrepreneurs et gens d’affaires des régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière ont participé, le 20 novembre, au septième arrêt de la tournée virtuelle «En Mouvement pour la relance socioéconomique du Québec», organisée conjointement par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et le Mouvement Desjardins, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville et la Chambre de commerce du Grand Joliette.

Animé par le réputé chroniqueur économique du réseau Cogeco, François Gagnon, le webinaire a notamment permis à Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, et Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ, de partager leur vision de la relance socioéconomique des régions de Laval, des Laurentides et de Lanaudière. Un panel a de plus réuni deux entrepreneurs bien connus, Raed Béchara, président-directeur général de Industrie de palettes Standard (Laval) et Caroline Thuot, directrice générale de Techno Diesel (Joliette).

«Les économistes de Desjardins prévoient que la relance de la couronne nord de Montréal sera plus rapide que la moyenne québécoise sauf pour la région des Laurentides qui est affectée par le ralentissement du secteur de l’aérospatiale, a déclaré Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. La rapidité de cette relance sera en revanche tributaire de plusieurs facteurs importants. Je pense ici au rythme de la reprise des secteurs moteurs de ces trois régions, à l’adoption des technologies numériques et de l’automatisation, à la création de plus d’autonomie dans des secteurs essentiels comme l’agroalimentaire, mais aussi à la capacité des entreprises à s’intégrer dans le principe d’économie circulaire afin de créer de la richesse à long terme.»

«La tournée En Mouvement pour la relance socioéconomique du Québec est une occasion unique pour la FCCQ et le Mouvement Desjardins d’aller à la rencontre des entrepreneurs, de prendre le pouls du milieu économique et de bien comprendre leur réalité. Pour Laval-Laurentides-Lanaudière, on constate que le report ou l’annulation d’évènements importants est le principal impact identifié par les entrepreneurs. On note également que malgré la crise et un taux de chômage plus élevé, les difficultés de main-d’oeuvre représentent encore un enjeu important pour les entreprises de ces régions», a pour sa part souligné Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

Les défis

Le webinaire a notamment été l’occasion de présenter les perspectives économiques pour trois régions, Laval, Laurentides et Lanaudière, telles que déterminées par les économistes du Mouvement Desjardins.

Dans les Laurentides, entre février et octobre 2020, une perte de 0,6 % des emplois a été enregistrée, comparativement à une perte de 2,8 % pour l’ensemble du Québec. En 2020, on prévoit un repli de 5,7 % du PIB nominal pour cette région. Si le virus demeure sous contrôle, on s’attend en 2021 à un rebond de 5 % du PIB. Toujours en 2021, le taux de chômage devrait se situer à 8 % dans les Laurentides, comparativement à 7,0 % pour l’ensemble du Québec.

De son côté, l’Observatoire FCCQ a rendu publics les résultats d’un récent sondage sur les impacts économiques de la crise de la COVID-19 réalisé auprès des entreprises et organisations de Laval-Laurentides-Lanaudière. Il en ressort notamment que:

– 65 % des entreprises sondées évaluent que la pandémie a eu un impact négatif sur leur organisation;

– Le report ou l’annulation d’évènements importants est le principal impact résultant de la COVID-19 selon 49 % des répondants;

– 40 % ont identifié la baisse de la demande comme le principal défi actuellement pour la relance de l’économie;

– Le télétravail est moins populaire que dans la majorité des régions du Québec, avec 60 % des entreprises qui offrent cette possibilité à leurs employés (à temps plein ou à temps partiel).