«Le défi de ce budget était de limiter au maximum l’impact du manque à gagner provoqué par les coupes gouvernementales récurrentes et la hausse des quotes-parts sur le compte de taxes moyen, tout en s’assurant d’investir judicieusement et de façon responsable dans le cadre de vie des Rosemerois», a indiqué, lors de sa présentation matinale, Mme Leduc.
Un cheminement exigeant
Celle qui occupe le poste de mairesse depuis le mois de décembre 2012 estime que le cheminement a été, oui, exigeant, mais elle considère aussi que la Ville s’est engagée sur la bonne voie parce qu’elle a choisi d’associer les Rosemèrois à cette démarche en les consultant au mois de novembre dernier, quelques semaines avant l’adoption du budget 2016.
«Le contexte financier chancelant et ses défis afférents avaient motivé notre décision à cet égard. Cette consultation a permis à la Ville d’échanger avec les citoyens afin de connaitre leur opinion sur les enjeux financiers de la Ville. L’objectif principal qui nous anime comme administration est d’offrir des services municipaux de qualité, tout en maintenant un taux de taxation très concurrentiel.», de souligner Mme Leduc.
De nombreuses pressions externes
La mairesse de Rosemère n’en a pas moins décrié les nombreuses pressions externes qui ont causé un important manque à gagner à sa Ville.
«Contrairement à ce qui avait été véhiculé dans les pourparlers entourant le pacte fiscal transitoire de 2015 avec le gouvernement du Québec, l’entente 2016-2019 entérinée à l’automne prévoit un remboursement de la TVQ aux municipalités à la hauteur de 50 % seulement, au lieu du 100 % espéré et discuté. Pour Rosemère, il s’agit d’un impact important puisqu’il représente un trou de 1,2 millions de dollars de façon récurrente dans les revenus de la Ville», a dénoncé Mme Labelle.
Cette dernière a, par ailleurs, invité le conseiller municipal Daniel Simoneau, l’un des membres de la commission des finances, à présenter aux membres de l’AGAR présents à ce déjeuner un historique financier de la Ville de Rosemère.
Celui-ci, à l’aide de nombreux tableaux, a ainsi montré que la Ville s’en tire tout de même bien, mais que cela est attribuable à une séries d’action qui se poursuivront au cours des cinq prochaines années, notamment réduction des dépenses sans réduire les services; vente d’actifs à des fins de développement immobilier; et augmentation des revenus financiers provenant de nouveaux développements immobiliers.
Des nouvelles de l’AGAR…
Par ailleurs, la présidente de l’AGAR, Gina Bergeron-Fafard, en a profité pour annoncer qu’une campagne d’achat local sera menée au mois d’avril prochain et qu’une carte des entreprises membres de l’Association sera distribuée ces prochaines semaines à tous les résidents de Rosemère.
Les commerçants pourront également profiter de l’adoption d’un règlement municipal permettant l’affichage de type «panneau sandwich» qui avait été expérimenté l’an dernier dans le cadre d’un projet-pilote.
Rappelons que l’AGAR est une aile de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) et qu’elle compte près de 100 membres.