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Blainville préservera un arbre rare

Blainville préservera un arbre rare

Publié le 08/12/2009

Lors d’une récente étude portant sur la biodiversité du territoire, la ville de Blainville a découvert la présence d’un arbre rare, le noyer cendré. Cette essence se retrouve principalement en milieu humide.

L’arbre en question a été découvert dans le secteur du Parc Arthur-Bigras, à Blainville. «C’est un arbre avec de très grosses feuilles. Il possède des fruits comparables aux kiwis», de mentionner Éric Lépine, chef de la division environnement.

Présent au Québec, le noyer cendré est un arbre indigène de l’Amérique du Nord. Au Canada, on le retrouve en forêt depuis l’est de l’Ontario jusqu’au Nouveau-Brunswick. On l’a planté comme arbre d’ornement à quelques endroits, en Nouvelle-Écosse puis à l’Île-du-Prince-Édouard. Depuis un siècle, les populations de noyers cendrés, sur le continent, ont connu un déclin considérable dû en grande partie au chancre du noyer cendré, une maladie causée par un champignon.

D’après le site Internet de Ressources naturelles du Canada, cette maladie aurait tué jusqu’à 80 % de cette espèce. En novembre 2003, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a recommandé d’inscrire le noyer cendré sur la liste des espèces en péril, ce qui a été fait en juillet 2004. Selon les informations, il semble que les arbres retrouvés sur le territoire de Blainville seraient en bonne santé.
«Nous avons procédé à l’inventaire pour l’ensemble de la ville. À Blainville, nous avons un écosystème très important et très fort», de résumer le chef de la division environnement.

Lors de l’inventaire de l’ensemble des espèces de la faune et de la flore se retrouvant sur le territoire, il semble que la Ville ait découvert la présence d’autres espaces rares. Toutefois, pour des raisons de préservation de l’état naturel du milieu, la Ville ne souhaite pas trop parler de la présence de ces espèces. Par contre, le chef de la division environnement a rappelé la volonté de la Ville de mettre en place un projet de mise en valeur du milieu dans les prochaines années. Ce projet pourrait se concrétiser par la construction de passerelles pouvant permettre l’observation contrôlée de ces espèces.