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Banque de développement économique du Québec: le porteur de ballon des entreprises

La ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, a profité de son passage dans les Laurentides, le 22 octobre, pour s’adresser aux membres de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville.

Banque de développement économique du Québec: le porteur de ballon des entreprises

Publié le 26/10/2012

De passage dans les Laurentides, lundi dernier, dans le cadre d’une tournée des régions du Québec, la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec et députée de Richelieu, Élaine Zakaïb, s’est arrêtée à Sainte-Thérèse, «une région fascinante, marquée par son histoire et ses grands espaces», a-t-elle dit.

Devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville, Mme Zakaïb a tracé les grandes lignes du projet de loi en devenir, soit la création de la Banque de développement économique. «Je suis ici pour partager ma vision du développement économique et entendre vos commentaires en vue des décisions que j’aurai à prendre dans les prochaines semaines», a-t-elle débuté, des décisions qui s’articuleront autour de trois grands piliers, à savoir la création d’une banque de développement économique, mais aussi l’adoption d’une politique industrielle et l’augmentation notable de la productivité et la compétitivité des entreprises du Québec.

«La création d’une banque de développement économique est le principal mandat qui m’a été confié. Son but est simple: faciliter la vie des entrepreneurs», a-t-elle fait valoir. Comment? En fusionnant essentiellement, mais sans s’y substituer, Investissement Québec avec tous les services gouvernementaux actuellement assurés par le ministère des Finances et de l’Économie du Québec (anciennement le MDEIE, ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation).

«Avec cette banque, chaque entreprise aura son conseiller qui le guidera à travers les dédales administratifs. Un genre de porteur de ballon, mais aussi un courtier pour l’aider avec son financement», élabore-t-elle.

Ce projet, selon elle, viendra bonifier l’offre actuelle et combler les lacunes en matière de financement. «C’est le rôle de l’État de combler ces lacunes, surtout quand on parle de financement risqué», a-t-elle pointé.

Mme Zakaïb a toutefois souligné que les CLD continueraient d’assurer le financement des entreprises à hauteur de 100 000 $ (250 000 $ dans certains cas). La Banque de développement économique viendra dès lors prendre la relève pour tout financement supérieur.

Quant à la politique industrielle à élaborer, elle devra soutenir davantage et favoriser la croissance des entreprises, surtout manufacturières, du Québec, tout en se dotant d’une vision à long terme. «Avec cette politique, nous souhaitons que nos entreprises manufacturières se développent autour de la technologie propre, de l’économie verte et du savoir», a-t-elle complété.

La couleur des régions

Enfin, d’avis que chaque région du Québec possède sa propre couleur, celle des Laurentides ne faisant pas exception avec son pôle d’excellence en transport terrestre et son haut taux de tourisme, par exemple, Mme Zakaïb croit que le développement économique doit aussi se conjuguer avec la sauvegarde de l’environnement et que c’est en devenant partenaires des entreprises qu’on augmentera leur compétitivité. «Nous voulons accorder plus de place aux régions dans le développement de leur économie», a-t-elle déclaré.

La ministre déléguée espère déposer son projet de loi lors de la prochaine session parlementaire afin qu’il soit adopté au cours de l’hiver.