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Artopex: une croissance réalisée à coups d’acquisitions

Le président-directeur général d’Artopex, Daniel Pelletier, a reçu un souvenir que lui remettent ici le président de la CCITB, Réal Couture, et le président de l’Aile jeunesse de la CCITB, Martin Breault.

Artopex: une croissance réalisée à coups d’acquisitions

Publié le 20/01/2016

Si l’entreprise Artopex, un important fabricant québécois de mobilier de bureau, connaît aujourd’hui un tel succès et jouit d’une notoriété si enviable dans le milieu des affaires, c’est en partie grâce aux nombreuses acquisitions qui ont jalonné ses 35 ans d’histoire.

Conférencier invité, mercredi, dans le cadre des Midis d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), le président-directeur général d’Artopex, Daniel Pelletier, a justement illustré la progression de son entreprise au fil des ans qui s’est bâtie à coups d’acquisition. Neuf pour être précis.

Les débuts avec Pro-Meubles

En fait, c’est au mois de mai 1980 que l’histoire d’Artopex débute, alors que Daniel Pelletier, alors âgé de 23 ans, aidé de ses frères aînés Maurice et André, aujourd’hui à la retraite, démarre à Granby une entreprise connue alors sous le nom de Pro-Meubles. Dès la première année, l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de 724 523 $, mais un maigre profit de 111 $.

«L’important, c’est qu’il reste un profit à chaque année, si petit soit il. C’est de cette façon qu’une entreprise peut croître», a philosophé le conférencier âgé de 58 ans qui peut aujourd’hui compter sur ses fils Martin et Francis pour prendre la relève de l’entreprise. Un plan de 10 ans, amorcé il y a cinq ans, est à cet effet en cours.

En 1987, 1989 et 1991, Pro-Meubles fait l’acquisition de trois entreprises, mais c’est véritablement en 1993 que le vent tourne. En effet, Daniel Pelletier met la main sur l’entreprise Artopex qui compte alors 700 employés et signe un chiffre d’affaires de 58 M$.

Un nouveau départ

Cette acquisition constitue un nouveau départ pour l’entreprise granbyenne qui décide alors de changer de nom pour Artopex. «Disons que c’est une meilleure carte de visite au Canada anglais et aux Etats-Unis, que Pro-Meubles», d’expliquer M. Pelletier.

Depuis, l’entreprise qui compte aujourd’hui cinq unités de fabrication, toutes basées au Québec, et 650 employés, a procédé à cinq autres acquisitions, dont celle de TEC Innovation, en 2003, qui lui a permis de concrétiser un important contrat de 9 000 bancs pour l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau, à Dorval.

Pour M. Pelletier, si Artopex a connu cette croissance, c’est aussi grâce à ses employés.

«C’est important de reconnaître leur travail. D’ailleurs, nous avons notre propre Temple de la renommée. À chaque cinq ans, nous levons, comme au hockey, une bannière au haut du plafond de notre usine de Granby pour honorer un de nos employés afin de souligner sa contribution. Pour nous, ça fait une grosse différence pour développer un sentiment d’appartenance au sein d’Artopex», de dire le pdg.

Personnalité du mois

Ce Midi d’affaires a aussi l’occasion pour la CCITB de présenter sa Personnalité du mois de janvier. Il s’agit de Julie Girard, de IGA Extra Famille Girard qui compte cinq supermarchés. Depuis 1995, Mme Girard assure la direction générale de celui situé à Blainville.

La récipiendaire du titre de Personnalité du mois a été présentée comme étant une femme déterminée, talentueuse en affaires, une femme de cœur et de tête, une femme aussi très impliquée son milieu et qui n’hésite pas à apporter son soutien financiers à de nombreux organismes communautaires, culturels et sportifs.

«Je dois avouer que les gens de la CCITB sont très tenaces, car cela fait quatre ou cinq fois qu’ils me demandent d’accepter. Je tiens à remercier mes parents qui m’ont transmis leur passion. Oui, j’aime aussi m’impliquer socialement, et pas seulement en donnant de l’argent. J’aime être sur le terrain, avec les gens. Ça crée des liens», a mentionné Julie Girard avant de recevoir son prix des mains de Réal Couture, président de la CCITB, et d’Étienne Ruel, représentant du conseil des gouverneurs de la CCITB.