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Photo Christian Asselin – Andrew Molson, lors de son intervention.

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Photo Christian Asselin – Andrew Molson est ici en compagnie de Benoit Monpetit, président de la CCITB, et d’Alexandre Raymond.

Andrew Molson s’adresse aux commerçants de la région

Publié le 30/04/2018

Andrew Molson, membre de la septième génération de la célèbre famille des brasseries Molson, était de passage à Sainte-Thérèse, le 18 avril, pour s’adresser aux commerçants de la région dans le cadre des Midis d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB).

Pendant une vingtaine de minutes, M. Molson a répondu aux questions d’Alexandre Raymond, un entrepreneur de la région qui jouait le rôle d’intervieweur pour l’occasion. En plus d’avouer que la Molson Ex est sa bière préférée, saluant au passage «les vrais» présents dans la salle, il a notamment insisté sur l’importance de s’impliquer dans sa communauté, de respecter ses compétiteurs et de s’éduquer, en plus de partager, à la demande de son interlocuteur, «son meilleur coup à vie en affaires».
Celui-ci est arrivé au terme de ses études en droit alors que M. Molson s’était trouvé un emploi dans un bureau d’avocat.
«Tandis que je m’occupais de la page 325 d’un document et que je m’attardais à la clause 17.2.3, je voyais National qui travaillait sur le même dossier, mais sur la page frontispice du document. J’ai trouvé que les services professionnels que cette entreprise rendait étaient intéressants, alors mon meilleur coup a été de prendre la décision de quitter le droit en 1997 et de cogner à la porte de National».
Bien que l’entretien n’ait duré qu’un peu plus de 20 minutes, les convives en ont beaucoup appris au sujet de la famille Molson. Entre autres, que celle-ci a déjà été propriétaire d’une banque.
«Non seulement notre famille brassait de la bière depuis 1786, mais en plus, on imprimait notre argent! C’était toute une business que nous avions! On couvrait pas mal d’affaires avec ça. Mais à partir de 1925, la Banque Molson a fusionné avec la Banque de Montréal», a raconté M. Molson, avant d’ajouter que ces histoires du passé ont en quelque sorte forgé l’avenir des générations de Molson qui ont suivi.
«Dans notre famille, dans notre façon d’entreprendre, on essaie de se servir des bons coups du passé pour améliorer notre futur au lieu de passer trop de temps dans l’histoire. What is now est plus important que what was then.»
Un CV bien garni
Avocat de formation, M. Molson est associé et président du conseil du Groupe conseil RES PUBLICA, dont le siège social est à Montréal et qui est une société de holding et de gestion de grandes firmes de services professionnels offrant des conseils stratégiques en relations publiques à un vaste éventail d’entreprises.
RES PUBLICA possède le Cabinet de relations publiques National, considérée comme la plus grande firme canadienne de relations publiques et Cohn & Wolfe | Canada, un autre leader sur le marché.
Il siège au conseil d’administration de Molson Coors Brewing Company et est membre du conseil d’administration du Groupe Deschênes inc., du Groupe Jean Coutu (PJC) inc., du Club de hockey canadien et de Dundee Corporation.
Une telle feuille de route donne à Andrew Molson cette liberté et cette crédibilité de conseiller d’autres entrepreneurs à qui il a d’ailleurs révélé un piège à éviter en affaires.
«Il ne faut pas se laisser emporter par le viscéral quand un compétiteur te fait mal. Il vaut mieux respirer un peu et gérer son propre égo».