<h3>EXPOSITIONS ET RENCONTRES</h3>
<p>Du 18 mai au 13 octobre, micromusée du Plan-Bouchard, Blainville: BLAINVILLE SE RACONTE. Renseignements: [blainville.ca]</p>
<h3>ARTS VISUELS</h3>
<p>Du 24 mai au 2 juin, Maison Garth, Lorraine: EXPOSITION DES ARTISTES DE LORRAINE ET INVITÉS. Vernissage le 24 mai. Renseignements: [www.ville.lorraine.qc.ca].</p>
<p>Le samedi 25 mai, vernissage de 14h à 17h, et le dimanche 26 mai, visites libres de 10h à 16 h, Maison Hamilton, Rosemère: EXPOSITION DE DIANE LAROSE. Sous le thème Lumière nocturne. Une invitation du Regroupement des artistes de Rosemère (RAR).</p>
<p>Du 24 mai au 30 juin, bibliothèque Paul-Mercier, Blainville: LE VISAGE AUX 1000 COULEURS. Rencontre Art-Thé avec l&#8217;artiste Nathalie Randoni, le dimanche 26 mai, de 11h à 15h. Renseignement: [blainville.ca].</p>
<h3>MUSIQUE</h3>
<p>Les 17, 18 et 19 mai, Sainte-Thérèse: FESTIVAL SANTA TERESA. Renseignements: [www.santateresa.ca].</p>
<p>Les 23 et 24 mai, 20h, Cabaret BMO, Sainte-Thérèse: ROXANE BRUNEAU. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<p>Le samedi 25 mai, 20h, Cabaret BMO, Sainte-Thérèse: JURASSIK ROCK, LA RÉVOLUTION MUSICALE DES ANNÉES &#8217;70. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<h3>CLASSIQUE</h3>
<p>Le dimanche 26 mai, 15h, église Sainte-Françoise-Cabrini, Rosemère: LA PETITE MESSE SOLENNELLE DE ROSSINI. Par le Choeur classique des Basses-Laurentides et le Choeur Chantevoix du CHUM. Billets et renseignements: Julie Lacombe, au 514 463-6467 ou [www.choeurcbl.com].</p>
<h3>JEUNE PUBLIC</h3>
<p>Jusqu&#8217;au 26 mai, Centre d&#8217;exposition, Blainville: LE JARDIN DES PETITES ÂMES. Installation interactive. Pour les 6 ans et moins. Renseignements: [blainville.ca].</p>
<h3>DANSE</h3>
<p>Le samedi 25 mai, 14h30 et 19h, et le dimanche 26 mai, 12h30 et 16h, Théâtre Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse: REMEMBER THE TIME. Une présentation du Studio Viva Danse. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<h3>CINÉMA</h3>
<p>Le mercredi 22 mai, 11h et 15h, Cabaret BMO, Sainte-Thérèse: <em>UNE COLONIE</em>. Un film de Geneviève Dulude-De Celles. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>


<p>C’est que, bercé par cette musique si enveloppante et apaisante, cette musique portant la voix de l’artiste en écho, cette voix qui se répand avec douceur en vous caressant l’épiderme, on a pratiquement l’impression de baigner dans le liquide amniotique!</p>
<p><i>«J’aime beaucoup cette image! C’est vrai qu’on est encore dans la matrice, dans la genèse du projet» </i>, s’exclame l’artiste, qui sera l’une des têtes d’affiche du Festival Santa Teresa, dans le cadre d’un grand concert qu’elle présentera le samedi 18 mai, à l’église Sainte-Thérèse-d’Avila.</p>
<p>Elle y poursuivra cette expédition musicale entreprise à la Cinquième Salle de la Place des Arts, en février dernier, avec un équipage de douze instrumentistes (cordes, percussions, guitare, voix) auxquels se joindront d’autres créateurs (on parle ici de mouvement, de couleurs et de lumière) à qui elle désigne un territoire à explorer, quelque chose qui demeure structuré, mais élastique. L’ouverture et l’abandon (l’écoute, évidemment), voilà l’état d’esprit qu’il faut privilégier, qu’on soit sur la scène… ou dans l’assistance.</p>
<h3>Le processus créatif</h3>
<p><i>«J’ai décidé de quitter mon port. Je suis vraiment en voyage. Je vais à l’aventure» </i>, de poursuivre Jorane en parlant de cette œuvre évolutive qu’elle peaufine devant nous, le public, en amenant la chose sur la scène. <i>«C’est bien de partir à l’aventure, mais, à un moment donné, il faut s’arrêter et cartographier tout ça. Le EP est un premier jalon sur la carte» </i>, exprime-t-elle.</p>
<p>La démarche, dira-t-elle, permet au public de vivre le processus créatif qui, pour elle, est tout aussi intéressant que l’éventuel produit final. «<i>C’est important de monter sur le belvédère et d’avoir ce premier point de vue là» </i>, suggère l’artiste, qui accepte aussi l’idée que cette façon de faire s’apparente aussi au processus de création en arts visuels. <i>«Je suis encore en train de chercher sans savoir ce que je vais trouver. Je suis à l’étape de la curiosité. Je n’ai pas encore de but. J’ai envie de découvrir quelque chose qui n’est pas préétabli, de ne pas être en maîtrise de mes émotions, mais de laisser la musique me les dicter» </i>, résume-t-elle (ne parlions-nous pas de gestation au début de cet article? ).</p>
<p>Et dans cette caisse de résonance particulière que représente l’église Sainte-Thérèse-d’Avila, Jorane envisage diverses possibilités. <i>«J’ai l’impression qu’on va prendre davantage de pauses, justement, pour laisser résonner les accords, les laisser vibrer» </i>, anticipe la créatrice qui s’enthousiasme à l’idée de toutes ces plages de liberté qui s’ouvrent devant elle, ce que la nature de ce projet rend hautement favorable.</p>
<h3>Le langage émotif</h3>
<p>Puisque vous êtes déjà familier avec l’univers de Jorane, vous savez que la compositrice joue divinement du violoncelle en chantant, d’une voix céleste, dans une sorte de langue qui n’est pas inventée, mais qui se crée elle-même sur le motif, une nuance qu’on saisit bien en discutant avec elle. En fait, c’est la voix qui, répondant à l’énergie ambiante, aux vibrations de la musique, module des sons qui deviennent des syllabes puis des mots, lesquels ne formulent pas une idée au sens où on l’entend, mais participent à l’élaboration d’un langage purement émotif.</p>
<p>C’est pour ça qu’on lui a ouvert les bras et le cœur, dès qu’elle est apparue dans notre paysage musical, à la fin des années 1990, un pari qui n’était pas gagné d’avance, à cause de la singularité de la chose. <i>«On m’a fait une place» </i>, reconnaît-elle, en supposant que cette proposition instrumentale a su trouver une oreille parce qu’elle s’ouvrait sur quelque chose d’indicible. <i>«Là où les mots échouent, parce qu’ils n’ont pas la déclinaison parfaite, la musique peut passer et nous faire comprendre l’émotion. C’est comme du dessin ou de la peinture» </i>, dit-elle en invitant les gens à ce concert: «<i>J’ai hâte de jouer pour eux. Ce sera une fête. Je ne fais pas beaucoup de concerts, par les temps qui courent, alors j’ai vraiment hâte de vivre ce moment-là.» </i></p>
<p>Pour connaître toute la programmation du Festival Santa Teresa, qui accueillera encore une pléthore d’artistes, du 17 au 19 mai, et pour accéder à la billetterie, visitez le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.santateresa.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.santateresa.ca</a>].</p>


Jorane: le chant de la mère

<p>Mylia s’apprête à quitter sa campagne pour la grande école. À la recherche de repères, elle apprendra à mieux se connaître à travers la rencontre d’un jeune autochtone iconoclaste de la réserve voisine et en se frottant à l’absurdité de l’adolescence&#8230; Récompensé au Festival du film de Berlin, gagnant de trois Prix Écrans canadiens 2019 (Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleure actrice – Émilie Bierre), maintenant nommé dans sept catégories au Gala Québec cinéma, <em>Une colonie</em> est un des films de l’année.</p>
<p>La jeune Irlande Côté, récemment nommée dans la catégorie Meilleure actrice de soutien aux Prix Écrans canadiens, maintenant nommée dans la catégorie Révélation de l’année au Gala Québec cinéma, répondra aux questions après la projection de 19 h 30.</p>
<p>Billets en vente en tout temps à la billetterie du Cabaret BMO Sainte-Thérèse et à la Librairie Carcajou. Renseignements: 450 434-4006. Ciné-Groulx est rendu possible grâce au soutien financier de la SODEC.</p>


Voir et entendre – Semaine du 15 mai 2019

EXPOSITIONS ET RENCONTRES

ARTS VISUELS

MUSIQUE

CLASSIQUE

JEUNE PUBLIC

DANSE

CINÉMA