<h3>EXPOSITIONS ET RENCONTRES</h3>
<p>Le mercredi 26 juin, 19h, micromusée du Plan-Bouchard, Blainville: ALINE RACONTE. Pour les 8 ans et plus. Inscription requise. Renseignements: [blainville.ca].</p>
<p>Jusqu&#8217;au 13 octobre, micromusée du Plan-Bouchard, Blainville: BLAINVILLE SE RACONTE. Renseignements: [blainville.ca].</p>
<h3>ARTS VISUELS</h3>
<p>Jusqu&#8217;au 30 juin, bibliothèque Paul-Mercier, Blainville: LE VISAGE AUX 1000 COULEURS. Renseignements: [blainville.ca].</p>
<h3>MUSIQUE</h3>
<p>Le vendredi 14 juin, 20h, Cabaret BMO, Sainte-Thérèse: ZAËL: NON À L&#8217;INTIMIDATION! Spectacle-bénéfice au profit de la Fondation Jasmin Roy. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<p>Le dimanche 16 juin, 19h, Théâtre Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse: BLAINVILLE EN CHANSONS. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<p>Le mardi 18 juin, 19h30, Place du Village, Sainte-Thérèse: JOANIE ROUSSEL. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<p>Le mercredi 19 juin, 13h30 et 19h30, Théâtre Lionel-Groulx: CONCERT DES ATELIERS. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<p>Le lundi 24 juin, 18h45, scène de la rue Blainville Ouest, Sainte-Thérèse: STEFIE SHOCK. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<p>Le lundi 24 juin, 20h, sur la Grande scène (stationnement de l&#8217;hôtel de ville), Sainte-Thérèse: LUDOVICK BOURGEOIS. Activités de la Fête nationale à compter de 14h. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<p>Le lundi 24 juin, 20h30, parc Maurice-Tessier, Blainville: JÉRÔME CHARLEBOIS ET MARCO CALLIARI. Activités de la Fête nationale à compter de 16h. Renseignements: Véronic Racine, 438 274-5822 ou Facebook [Comité des parcs du Quartier Nord].</p>
<p>Le mardi 25 juin, 19h30, Place du Village, Sainte-Thérèse: VALÉRIE CARPENTIER. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<h3>CLASSIQUE</h3>
<p>Le dimanche 16 juin, 15h, Centre d&#8217;art La petite église, Saint-Eustache: ORCHESTRE SYMPHONIQUE DES BASSES-LAURENTIDES. Concert de fin de session. La prochaine session débutera en septembre; bienvenue aux nouveaux musiciens. Renseignements: 514 466-9774 ou [www.orchestresymphonique.ca].</p>
<h3>HUMOUR ET VARIÉTÉS</h3>
<p>Les 28 et 29 juin, 20h, Théâtre Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse: LAURENT PAQUIN. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<p>Le vendredi 5 juillet, Cabaret BMO, Sainte-Thérèse: ALEX ROY. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<h3>THÉÂTRE</h3>
<p>Le samedi 29 juin, 20h, Centre communautaire, Blainville: LA MAISON. Une production du Petit Théâtre du Nord. Renseignements: 450 434-4006. [www.odyscene.com].</p>
<h3>JEUNE PUBLIC</h3>
<p>Le samedi 15 juin, dès 10h, parc Richelieu, Sainte-Thérèse: GRANDE FÊTE DE SAINTE-THÉRÈSE. Avec Fredo le magicien à 11h, l&#8217;Académie des arts Trouve ta voie à 14h, et la troupe de danse de la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, à 15h. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<p>Le lundi 24 juin, 16h30, sur la Grande scène (stationnement de l&#8217;hôtel de ville), Sainte-Thérèse: BRIMBELLE. Activités de la Fête nationale à compter de 14h. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>
<p>Le mercredi 26 juin, dès 10h30, bibliothèque municipale, Sainte-Thérèse: À LA BIBLIO AVEC MES GRANDS-PARENTS. Inscription obligatoire en ligne ou à la bibliothèque. Renseignements: [www.sainte-therese.ca].</p>


<p>Cette nomination a fait l’objet d’un souper honorifique, le lundi 3 juin, moment choisi par la mairesse Sylvie Surprenant pour faire l’éloge de ces deux Thérésiens de cœur, que l’on connaît notamment pour cette fameuse chanson, <i>Rue des pianos</i>, qui fait joliment valser les mots d’Angèle et témoigne de leur attachement profond pour cette ville qu’ils ont choisie depuis longtemps. Quiconque les côtoie un tant soit peu fait rapidement ce constat: ils habitent leur ville, certes, mais leur ville les habite au point où ces deux entités semblent tout bonnement indissociables. Disons-le ainsi: ça ne se voit pas souvent.</p>
<h3>Une ville et son aura</h3>
<p>On saluera le succès de leur école (Musique sur mesure), leur engagement communautaire et culturel qui prend de multiples formes, les honneurs qu’ils remportent, comme le Prix d’excellence en français Gaston-Miron pour le projet <i>Boîtes à bonheurs</i>, on reviendra invariablement à ces chansons qui naissent d’une promenade diurne ou d’une errance nocturne, en nommant les rues où vivent des personnages, familiers ou pas, qui inspirent à l’auteure des histoires toujours vraies, brodées sur le réel, les gens qui peuplent son environnement et avec qui elle entre volontiers en contact pour nourrir son art, certes, mais aussi parce que cette relation lui fait du bien.</p>
<p><i>«D’une sincère humilité, ils sont loin de rechercher ce type d’honneur. Je suis donc ravie de mettre en lumière leur engagement marquant au sein de notre ville</i>, a déclaré la mairesse Surprenant. <i>Grâce à votre talent, votre amour pour votre ville et votre souci du bien-être de la communauté, vous êtes un duo de citoyens modèles.» </i></p>
<p>Dans leur discours de remerciement, Angèle Courville et Philippe-Emmanuel David ont exprimé avoir choisi de s’établir à Sainte-Thérèse pour son microcosme culturel, <i>«parce qu’elle a une aura qui la distingue des autres banlieues: l’histoire, les arts, le Collège Lionel-Groulx, le Village, ses rues enchevêtrées et ses personnages quasi mythiques. Sa rivière secrète, ses événements créateurs de liens et ses initiatives environnementales sont autant d’éléments qui nous nourrissent et nous gardent ici depuis vingt ans.» </i></p>
<p>Ils estiment par ailleurs que l’engagement des citoyens dans leur milieu est vital pour éviter que <i>«les villes deviennent des dortoirs stériles» </i> et que c’est par le contact avec les autres, en reconnaissant les qualités de chacun, que l’on devient meilleur soi-même.</p>
<h3>Le bien commun et universel</h3>
<p>Tous deux ont par la suite fait l’impressionnante énumération des réalisations qui ont jalonné leur vie d’artistes et de citoyens, notamment ce projet singulier d’Angèle qui a «marché» toutes les rues de sa ville, lequel a inspiré une autre aventure pédestre, entre Mont-Laurier et Sainte-Thérèse, toujours dans le but de créer de nouvelles chansons.</p>
<p>Le projet <i>Pleines lunes</i>, par ailleurs, provoque un acte créateur chaque mois, que ce soit une nouvelle chanson ou une rencontre impromptue impliquant des citoyens dans le cycle de création. Le couple avait également mis sur pied le projet Commune Eau Terre, à Sainte-Thérèse, pris part au concours <i>Je prends ma place</i>, dont Angèle fut l’ambassadrice, en France, pour les Laurentides. <i>«Je crois aussi qu’on s’est fait remarquer, aux séances publiques du conseil de ville, parce qu’on était parmi les rares citoyens à ne pas y venir pour se fâcher, mais seulement pour nous tenir informés» </i>, a lancé Philippe-Emmanuel, qui est par ailleurs vice-président du Groupement des entreprises de Sainte-Thérèse (GEST).</p>
<p>La liste de leurs engagements et des projets artistiques qu’ils ont initiés se décline pratiquement à l’infini, sachez que le couple Courville-David est aussi profondément environnementaliste, qu’il a banni la viande et la télévision de sa vie parce qu’il y a toujours mieux à faire que de s’asseoir devant cet objet, une activité à laquelle on se consacre, en moyenne, entre 30 et 54 heures par semaine. Le couple préfère se cultiver autrement, par des lectures et des rencontres.</p>
<p><i>«Nous avons orienté nos actions dans le sens du bien commun et universel. À chaque geste que l’on pose, on se demande: si huit milliards d’humains font ce geste en même temps, est-ce que ça nuit ou ça aide le monde? C’est une question simple et efficace» </i>, estime le couple qui entend par là que l’action de chacun a une véritable influence, et particulièrement sur le plan environnemental. <i>«Cette reconnaissance que nous recevons aujourd’hui nous amènera sans doute de l’eau au moulin. Nous souhaitons maintenant avoir une influence positive» </i>, ont conclu les Citoyens d’honneur de la Ville de Sainte-Thérèse.</p>


Habiter sa ville… et sa planète

<p>Ajoutez-y les couleurs que vous voulez, disco, new wave, indie, funk, punk, jazz et tutti quanti, la musique de ce groupe montréalais aux racines eustachoises est d’un genre pluriel et insaisissable, et trouve sa cohérence dans cette énergie dansante qu’on retrouve sur chacune des plages de cet album éponyme paru l’automne dernier.</p>
<h3>Le plaisir se vit en groupe</h3>
<p>Autour du chanteur, flûtiste, bassiste et auteur Félix Bélisle sont réunis les Marc-Antoine Barbier (guitare et saxophone), Tommy Bélisle (claviers… et aucun lien de parenté avec le premier), Philippe Gauthier Boudreau (batterie) et Thierry Malépart (guitare et claviers), un quintette né dans un sous-sol de Saint-Eustache et qui crèche à Montréal depuis 2012, là où il peaufine son style en enfilant les sessions d’impro.</p>
<p>C’est comme ça qu’ils composent ces chansons construites autour d’une structure rythmique solide et bien appuyée par la basse, sur laquelle se créent des motifs à la guitare et aux synthétiseurs. Sur ces canevas joyeux et lumineux se dépose la voix feutrée de Félix Bélisle, qui se fond au reste en déclinant des textes aux propos détonnants. On y parle de mort, d’angoisse, de naufrage ou de haine, entre autres fléaux de ce début de millénaire, mais la pilule passe bien. L’ensemble est résolument bien ficelé et achevé, ça respire le talent, la versatilité, l’éclectisme et le plaisir évident de créer en collégialité.</p>
<h3>Un peu plus rock sur scène</h3>
<p>Pour la petite histoire, Choses Sauvages a produit un premier EP anglophone de cinq chansons (<i>Late Night</i>), en 2013, un produit que le groupe irait défendre sur une soixantaine de scènes et dans maints festivals. En 2015, un deuxième EP (<i>Japanese Jazz</i>) verrait le jour, en même temps qu’un premier simple francophone intitulé <i>L’épave trouée</i>, qui trouverait écho sur les palmarès universitaires et quelques radios commerciales.</p>
<p>La suite logique serait donc cet album entièrement francophone produit par Audiogram et réalisé par Emmanuel Ethier, qui a notamment mis son paraphe sur les albums de Chocolat, Jimmy Hunt et Peter Peter. On vous a dit électro-pop bien léchée? Il paraît que les guitares se salissent quelque peu, en spectacle, et que ça donne un son résolument plus rock.</p>
<p>Le groupe s’affiche évidemment sur Facebook et Instagram et tient son site Web, au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://chosessauvages.com" target="_blank" rel="noopener">http://chosessauvages.com</a>].</p>


Voir et entendre – Semaine du 12 juin 2019

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