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Une soirée rock’n roll avec David Thibault

David Thibault vous invite à plonger avec lui dans les pures années du rock’n roll.

Une soirée rock’n roll avec David Thibault

Publié le 16/11/2018

C’est un plongeon en bonne et due forme dans la pure époque du rock’n roll, celle des années 1950 et 1960, qui vous attend au centre culturel Laurent-G.-Belley, le vendredi 30 novembre, lors du passage de David Thibault, un jeune homme qui porte cet univers en lui et qui ne demande pas mieux que de le partager avec vous.

Ce soir-là, le chanteur et guitariste proposera son spectacle en formule trio, alors qu’il sera accompagné du guitariste Robert Lavoie et du contrebassiste Martin Bolduc. «Ce sera un spectacle vraiment rock’n roll et rockabilly. Il y aura des chansons d’Elvis, c’est sûr, mais aussi des grands classiques de Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et Eddie Cochran» , énumère-t-il.

Et l’allusion à Elvis est d’autant plus pertinente que c’est en imitant le King que David Thibaut s’est fait connaître, il y a déjà cinq ans, quand son interprétation de la chanson Blue Christmas avait littéralement enflammé les réseaux sociaux (tout près de 14 millions de vues jusqu’ici). Le jeune homme de Saint-Raymond de Portneuf, dans la région de Québec, avait alors été aspiré dans un tourbillon de popularité qui l’avait mené jusqu’à l’émission d’Ellen DeGeneres, aux États-Unis, avant de se faufiler jusqu’en finale de l’émission The Voice, en France, alors que le chanteur, alors âgé de 16 ans avait séduit Florent Pagny avec son interprétation à l’aveugle de Blue Suede Shoes. Ceux qui ont suivi sa carrière savent qu’en cours de route, il fut «sauvé» par Mika.

Un lien émotif avec Elvis

Cet attrait pour Elvis lui est venu au décès de son grand-père maternel. «C’était un fan, mais je l’ignorais jusque-là. Ma mère avait mis un album d’Elvis dans le lit d’hôpital et ça m’a intrigué. Après sa mort, j’ai écouté l’album et je suis tombé en amour avec cette musique, avec le personnage et la voix d’Elvis» , évoque David qui avait 11 ans à ce moment-là.

C’est en écoutant Elvis qu’il a eu envie, par la suite, de connaître d’autres musiciens de cette époque et qu’il a découvert les légendes du rock’n roll qui font aujourd’hui partie de son répertoire. Outre le lien très émotif qu’il entretient avec le rock’n roll, David Thibault croit que ce qu’il a tout de suite aimé, également, c’est la simplicité structurelle de cette musique qui peut faire lever une salle avec très peu d’instruments. «L’énergie entre les musiciens demeure très importante. Si les musiciens s’amusent, la foule ressentira cette énergie» , ajoute-t-il.

Et si les nostalgiques des années 1950 et 1960 l’accueillent à bras ouverts, David Thibault constate que beaucoup de jeunes assistent maintenant à ses spectacles. «Je chante pour tout le monde, dit-il. Si les gens plus âgés me disent que je leur fais revivre leur jeunesse, l’un de mes buts est aussi de faire découvrir cette musique-là aux jeunes de mon âge. Ça me touche beaucoup de voir qu’ils aiment ça.»

«Ça» , c’est aussi tout ce qui est venu après son passage à The Voice. Quand Mika l’a mis sur le chemin de sa propre voix, de sa propre personnalité de chanteur et de musicien. «C’est lui qui m’a fait évoluer, qui m’a fait sortir de ma zone de confort. Il me faisait chanter n’importe quoi, de Beyonce à The Cure, par exemple. Ce que j’ai aimé, c’est qu’il a toujours conservé la touche rockabilly. Il n’a jamais essayé de changer ça.»

Un deuxième album en tête

Elvis est donc toujours là (dans l’allure, la façon de bouger, dans certaines inflexions de la voix), mais David Thibault ne cherche plus à l’imiter. Le répertoire qu’il aime est vaste et il y puise désormais à pleines mains, avec sa propre voix, lui qui caresse par ailleurs le projet de réaliser un album de chansons originales en français, toujours dans la veine rock’n roll et rockabilly. Ce serait un deuxième album, lui qui avait lancé un disque éponyme, en 2016, lequel contenait essentiellement des reprises.

Les billets pour assister au spectacle de David Thibault sont disponibles au coût de 25 $ (30 $ à la porte), à la bibliothèque et à l’hôtel de ville de Lorraine.