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Elizabeth Lail fait notamment partie de la distribution de ce film d’épouvante et d’horreur.

Application mortelle: Une intrigue peu convaincante

Publié le 30/10/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Application mortelle.

Le cellulaire est devenu une extension de nous-mêmes, alors pourquoi ne pas l’exploiter au cœur d’un film d’horreur? Nous allons tous mourir un jour ou l’autre, et c’est précisément le sujet de ce long métrage, suivant une route sensiblement identique à la franchise Destination ultime.

L’application mobile «Countdown» nous annonce l’échéance de notre mort. Quinn Harris, nouvellement admise comme infirmière au sein d’un hôpital, vient à peine de la télécharger. Surprise et apeurée, il ne lui restait que trois jours avant l’heure fatidique. Lorsqu’un de ses patients meurt exactement au moment où le logiciel l’avait prédit, elle tente de changer sa fatalité. Avec l’aide de Matt, qu’elle rencontre pendant son périple et qui est aussi condamné dans un avenir rapproché, ils vont tout essayer afin de déjouer le mauvais sort.

Une série de clichés

Son scénario avait pourtant beaucoup de potentiel, mais il est gâché par une intrigue peu convaincante et des personnages prenant souvent des décisions insensées. La plupart des clichés du genre (avoir des relations intimes, ouvrir un garde-robe, tirer le rideau de douche et se cacher en dessous du lit) sont présentés tour à tour, prouvant son manque d’originalité. La thématique d’abus sexuels d’un médecin (Peter Facinelli) à l’égard de Quinn offre un début de suspense qui aurait mérité un meilleur développement.

Cependant, la première réalisation de Justin Dec au grand écran, jumelé à son ambiance sonore, a la capacité de nous faire sursauter. Cette tension nous tient en haleine à de nombreuses occasions.

La chimie du duo principal formé de Elizabeth Lail (les productions télévisuelles Il était une fois et Dead of Summer: Un été maudit) et Jordan Calloway (la série télé Black Lightning) demeure intéressante sans être exceptionnelle. P. J. Byrne (Ravages et Le livre de Green), sous les traits du père David, un curé geek qui s’est engagé envers Dieu à cause de sa passion pour les démons, m’a bien amusé.

La dernière scène laisse la porte ouverte à une éventuelle suite si le succès est au rendez-vous.

La semaine prochaine, il sera question du film Terminator: Sombre destin.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques cinéma, jeux vidéo et technologiques.

Ma note: 6/10