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Dora et la Cité d’or perdue

Une expédition familiale remplie d’énigmes

Publié le 15/08/2019

Lors de sa révélation, j’étais sceptique d’apprendre que Dora l’exploratrice allait être adaptée au grand écran avec de véritables acteurs. Cependant, la première bande-annonce a piqué ma curiosité, mélangeant comédie et aventure. Le réalisateur James Bobin (Alice de l’autre côté du miroir) a eu la bonne idée de présenter son héroïne à l’âge de 16 ans, en vue de s’adresser à son public qui l’a suivie à la télévision.

Dorénavant, Dora se prépare à vivre l’épreuve la plus difficile de sa vie: revenir en ville et se faire des amis de son âge à l’école secondaire! Son sens de la découverte, depuis qu’elle est petite, ressurgit quand elle doit voler à la rescousse de ses parents en danger au cœur de la jungle. Accompagnée de son fidèle singe Babouche, de son cousin Diego et de camarades de classe, elle embarque dans un périple qui l’amènera à percer le mystère de la Cité d’or perdue.

L’histoire est bien construite, propose un bon rythme et offre plusieurs rebondissements. On remarque de nombreux points ayant contribué au succès du dessin animé via des chansons, des interpellations aux spectateurs, le sac à dos et la carte parlante. Les thèmes de l’amitié et de l’entraide rejoindront les enfants. Même les adultes y trouveront un intérêt, car le long métrage s’inspire de classiques cinématographiques, notamment Indiana Jones et Tomb Raider, et mise beaucoup sur l’autodérision. Personnellement, j’aurais retiré les quelques blagues de flatulences inutiles et datant d’une autre époque.

Les décors en général demeurent conformes à l’esprit du récit, malgré qu’il est évident que le tournage et les trucages ont été faits en studio. Dommage que les effets numériques de Babouche et de Chiper le renard soient si peu convaincants, nous faisant reculer d’une vingtaine d’années.

La distribution

Isabela Moner (Transformers: Le dernier chevalier, Sicario) interprète fièrement Dora. On retrouve facilement les traits de la jeune femme dans son jeu. Michael Peña (Ant-Man et la Guêpe) et Eva Longoria (Beautés désespérées) prenant l’apparence respective de son père et de sa mère, ainsi que Eugenio Derbez guidant les étudiants au milieu de la jungle. Ils mettent leur expérience à profit pour se démarquer du reste de la distribution (Nicholas Coombe, Madeleine Madden, Jeffrey Wahlberg), dont les performances sont sans saveur.

La semaine prochaine, il sera question du film «Angry Birds Le Film 2» .

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Ma note: 7,5 / 10