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Symon Michaud: un premier rôle dans <em>La fille du Martin</em>

Symon Michaud: un premier rôle dans La fille du Martin

Publié le 27/01/2014

En 2006, un agent immobilier de Blainville a décidé de réaliser un vieux rêve: devenir acteur.

Du coup, il est devenu Symon Michaud et espère bien que le public le découvrira dans La fille du Martin, un film indépendant réalisé par Samuel Thivierge, qui a pris l’affiche le 24 janvier aux Cinémas Saint-Eustache et qui sera projeté à la fin du mois à Deux‑Montagnes.

Aux côtés de Catherine Michaud, de Nathalie Cavezzalli et du jeune réalisateur Samuel Thivierge, Symon Michaud interprète le père de ce dernier dans ce film dont l’action se déroule à la Pourvoirie des Laurentides, au Lac‑Saint‑Jean.

Il s’agit d’une comédie romantique racontant un moment dans la vie de Sarah, une jeune fille qui vient de perdre son père et qui décide de réaliser seule le voyage de pêche qu’elle projetait de faire avec lui. Elle y rencontrera Dan (Samuel Thivierge) avec lequel elle entamera une histoire d’amour. Réalisé avec moins de 300 000 $, le film vient d’être acheté par TVA.

Il s’agit donc d’une belle opportunité pour le comédien qui habite Blainville. Après 20 ans de vente immobilière, ce dernier a décidé de s’ouvrir à autre chose.

C’est ainsi qu’il s’est dirigé, en 2006, vers le jeu et la scène, un rêve enfoui depuis l’enfance. Ayant dépassé l’âge d’admission aux écoles de théâtre, il s’est tourné vers une formation privée, plus axée sur l’interprétation face à la caméra, avec des professeurs comme Gilles Plouffe et Jean-Pierre Bergeron, dont l’approche ressemble à celle du réputé Lee Strasberg. Une formation sous forme d’ateliers intensifs qui dure tout de même trois ans.

Symon Michaud ne jure que par ce type de jeu. «Les comédiens qui ont une formation spécialisée pour la caméra ont un jeu plus naturel. C’est un jeu plus réaliste, plus intérieur par rapport à un jeu de projection. Comme me le disait Jean‑Pierre (Bergeron): à l’écran, moins tu en fais, plus ç’a d’impact, plus c’est réel», spécifie‑t‑il.

Sa décision a porté ses fruits. Depuis 2007, il a participé à des productions indépendantes, en plus de remplir son agenda de nombreux contrats de figuration à titre de membre de l’Union des artistes.

«La fille du Martin, c’est le premier long métrage distribué qui sortira en salle. Plein d’autres films auxquels j’ai participé ont fait les festivals, mais celui‑là fera une trentaine de salles de cinéma», fait‑il remarquer fièrement.

L’acteur s’est aussi engagé dans le processus créatif. Après quatre courts métrages, il écrit actuellement un long métrage, un road movie qui racontera une rencontre entre deux générations.

Ce Medium Brown 35, qu’il envisage un peu à la méthode Tarantino, devrait voir le jour d’ici deux ans. Ne manque que le financement pour réaliser cette production personnelle dans laquelle il tiendra le rôle principal.

En attendant, Symon Michaud mise gros sur La fille du Martin qui, après avoir été présenté au Festival des films du monde l’automne dernier, à des festivals de cinéma à Vancouver et à New York, se promènera d’une salle à l’autre, à raison d’une semaine par ville, dans tout le Québec. «C’est une première grande exposition pour moi. J’espère qu’on fera appel à moi pour d’autres rôles.»

La fille du Martin: [www.lafilledumartin.com]; [www.facebook.com/lafilledumartin]. [www.youtube.com/watch?v=1u9xBnjM3ek].