On se rappellera que le Studio de la relève a pour but d’aider les jeunes à bâtir leur fierté par le biais de la musique, en organisant divers évènements tout au long de l’année. En 2011, il a lancé le projet Des décrocheurs s’impliquent pour contrer le décrochage et a engagé une dizaine de jeunes sans emploi et ayant quitté l’école.
Soulignons que la grande finale régionale se tiendra le 31 mai prochain, à la polyvalente de Deux-Montagnes. Les gagnants auront la chance de remporter un voyage à Mexico cet été.
Les lauréats
Cinq lauréats ont été choisis parmi les candidatures reçues et deux mentions ont été accordées. Dans la catégorie J’ai des choses à dire, le gagnant est Jeremy Saumur, pour son poème Je suis gros. Dans la catégorie Mérite: le gagnant est Bruce Alexandre Gravel, pour son poème Tu nous as quittés. 
Dans la catégorie Excellence, les gagnants sont Claudia Denobriga, pour son poème Ne voulant plus être…, et Joanie Masse, pour son poème Espoir. Dans la catégorie Coup de cœur, le gagnant est Mikael Comtois, pour son poème Pensées sombres. 
Deux mentions spéciales ont été données à Tommy Bourret, pour son poème Il était rendu Fucké, et à Rosalie Gravel, pour son poème Je t’attendrai toujours. 
Tous les poèmes gagnants ont été mis en musique par des groupes du Studio de la relève, soit At least we survived, Nöyze, FBN, Comm’un Accord et Keystone Cups.
Une vidéo est disponible au [www.nordinfo.com].

Studio de la relève: dernier gala avant la grande finale

C’est dans cet univers pensé pour lui par le scénographe Michel Crête et mis en scène par Dominic Champagne qu’il raconte les hauts et les bas de son existence à une foule suspendue à ses lèvres, de passage au Théâtre Lionel-Groulx, le 28 avril dernier.
On l’entend d’abord réprimander son enfant, père hésitant, que l’on devine accablé par la mort de son patron. La perte de son repère le plus important est palpable et ouvre la porte aux confidences que l’ouvrier nous livre avec une candeur teintée d’une certaine misogynie propre à son époque, mais qui trouvent tout de même leur écho dans le monde d’aujourd’hui.
Étonnamment, la mort du boss semble affecter l’homme d’une manière plus forte que celle de son père ou de sa femme, mais on lira bien vite, entre les lignes douces-amères du texte, que le gars de la shop s’en ressent bien plus qu’il ne le laisse paraître, ou qu’il ne le sait lui-même.
D’ailleurs, la naïveté du personnage, son admiration aveugle envers son patron qui l’exploite sans ambages tout en lui laissant croire qu’il entretient avec lui une relation privilégiée, exaspèrent autant qu’elles attendrissent. On voudrait venir en aide à l’ouvrier, mais aussi le secouer pour le réveiller.
Le décès soudain de sa femme le laisse aussi désemparé, seul avec un fils à élever, tâche dont il s’acquitte tant bien que mal, sans indices ni temps libres dans sa «semaine de 54 heures» d’un travail dans lequel il semble chercher son salut.
Le texte du Boss est mort est un chef-d’œuvre de finesse, d’ironie grinçante et de poésie du quotidien. Il rassemble, dans un habile travail de rapiéçage, de tissage et de broderie délicate, des monologues d’Yvon Deschamps de 1968 à 1973, cousus par le fil conducteur de la mort du boss. Ou de la mort tout simplement, car on la retrouve à tous les tournants.
L’ouvrier lui-même sera d’ailleurs tenté par elle, désemparé par sa vaine recherche du bonheur. Ce monologue (Le bonheur) touchant, empreint d’une mélancolie lumineuse, est magnifique et imagé, livré avec l’émotion contenue de l’ouvrier qui ne sait pas trop quoi en faire.
De Dans ma cour à Les unions qu’ossa donne, en passant par Cable TV et L’argent, l’interprétation de Benoit Brière est magistrale du début à la fin, dosant savamment le tragique et le comique, l’intériorité et le jeu physique. Brière a compris les textes de Deschamps, compris le personnage et lui insuffle une vie bien à lui, évitant le piège de l’imitation pour faire du gars de la shop un véritable personnage de théâtre qui nous fait rire et pleurer, réfléchir et sourire, mais surtout qui ne nous quitte pas tout de suite à la sortie du théâtre…

Le boss est mort! Vive le boss!

«Les airs d’été c’est dorénavant le thème de notre programmation d’été à Blainville. On souhaite que ce nouveau nom reste en tête et que le nouveau logo soit, tout comme le thème, une représentation festive, rassembleuse et qui traduit bien l’étendue de la programmation culturelle (chanson, théâtre, cirque, film, festival, peinture, exposition, etc.)», a déclaré le maire, François Cantin.
C’est au Parc équestre qu’a été dévoilée la programmation, lieu même où une grande animation culturelle est à prévoir, malgré les travaux qui s’y orchestreront au cours de l’été, comme la construction de six terrains de tennis, de terrains de pétanque et fer ainsi que l’aménagement d’un lac. Un chapiteau à proximité du manège sera également érigé, le temps pour le public d’apprécier, du 25 au 28 juin, à compter de 19 h 30, le spectacle Vague de cirque et ses numéros d’acrobatie, de jonglerie et de sangle aérienne.
Programmation variée
Au chapitre de la programmation, débutons par les Jeudis Show, dans le cadre desquels plusieurs artistes se produiront, notamment Jim Zeller, Marco Calliari, Chantal Archambault, Laurence Hélie, Dany Bédar et Luc de Larochellière. Plusieurs autres manifestations culturelles sont prévues dans les parcs tout au long de l’été, dont Jeune public en vacances, qui propose des spectacles sur pelouse et Cinévacances, où des films sont projetés en plein air. Les films débuteront à la noirceur. En cas de pluie, ils seront présentés au Centre récréoaquatique de Blainville.
Du côté du centre communautaire, notez que s’y tiendra la 2e édition du symposium Artistes au travail, les 26 et 27 mai, en même temps que sera présenté le 1er Festival de cinéma de Blainville, là où films récents et primés et grands classiques jeunesse se côtoieront, comme Monsieur Lazhar, Café de Flore, La grenouille et la baleine, La guerre des tuques et Incendies, pour ne nommer que ceux-là.
Toujours au centre communautaire, sachez que le Petit Théâtre du Nord reprendra du service, à compter du 22 juin, avec sa pièce Les orphelins du Madrid, une pièce, dit-on, à la jonction de l’insolite, du touchant et de l’intriguant, qui jette un regard amusé sur la déroute de la vie à deux.
Enfin, les amateurs d’arts visuels ne seront pas en reste, alors que plusieurs expositions se tiendront à la Galerie d’art, dont l’exposition itinérante du Zoo de Granby, Illégal le trafic animal, du 26 mai au 27 juin, une collection spéciale d’objets saisis aux douanes canadiennes. L’entrée est gratuite.
Tous les détails de la programmation se retrouvent sur le site Web de la Ville au [www.ville.blainville.qc.ca]. Pour plus d’informations, vous pouvez également composer le 450-434-5275.