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Santa Teresa danse avec Odyscène

Xavier Malo et Priscilla Guy en performance au Santa Teresa

Santa Teresa danse avec Odyscène

Publié le 07/05/2013

C’est sur une chorégraphie interactive avec le public des danseurs Xavier Malo et Priscilla Guy, au Santa Teresa, qu’Odyscène présentait sa saison en danse que l’on confie dorénavant à Frédéric Lapierre.

«C’est un véritable coup de foudre artistique», de répondre celui que l’on connaît bien pour ses animations à Ciné-Groulx. Il vient en remplacement de Marie-Ève Farmer, dont il a conclu la programmation avec la présentation de Gold, mais c’est maintenant à lui de promouvoir cet art mal connu «en faisant le chemin inverse», selon ses propres dires, «soit en amenant la danse vers les gens».

Et ça fonctionnait rondement avec la clientèle de l’établissement du centre-ville de Sainte-Thérèse, ce qui convainquait notre diffuseur de trouver de nouveaux lieux de diffusion hors des murs de notre théâtre, qui accueillera trois grandes productions.

Sachez que le 26 octobre, Les Ballets Jazz de Montréal viendront célébrer quarante années de danse avec un spectacle constitué de trois pièces, soit le duo tout en contraste Zero In On, de Cayetano Soto, ensuite Night Box, un ballet en danse de rue de Wen Wei Wang, et finalement Harry, de Barak Marshal, sur musique israélienne et folklore traditionnel.

La compagnie Marie Chouinard présentera Les 24 préludes de Chopin et Le Sacre du printemps, le 22 février, un programme double qui présente jusqu’à dix danseurs.

Le 19 avril de l’an prochain, ce sera au tour de la compagnie Virginie Brunelle d’investir les planches du Théatre Lionel-Groulx avec Complexe des genres, que l’on qualifie de reflet poétique de la psyché humaine.

Vous apprécierez certainement le fait que notre diffuseur régional offre un rabais de 30 $ sur l’achat des trois spectacles.

Il semble que la formation reçue en danse ait été une révélation pour celui qui doit dorénavant la porter et l’appui du Conseil de la culture des Laurentides lui est déjà fort utile pour la suite des choses.

Frédéric Lapierre songeait d’ailleurs à une association avec d’autres diffuseurs qui n’ont pas de scène adéquate, mais qui pourraient générer une clientèle que l’on transporterait par autobus vers le Théâtre Lionel-Groulx.

Chose certaine, les idées foisonnent et la programmation en danse vient de se dégoter un promoteur véritablement entiché des artistes qui l’animent et Frédéric Lapierre est également quelqu’un qui connaît bien la clientèle d’Odyscène.