Partant de là, nous pouvons donc parler de l’aspect pédagogique et instructif de l’œuvre de Roger Lauzon sans porter ombrage à sa démarche, voire à son inspiration artistique.
Dans l’ordre, notre homme a développé une vision artistique de la photographie bien avant de s’adonner sérieusement à l’écriture et, entre les deux, il y eut des études en théologie.
Oui, il y a une dimension spirituelle qui s’articule à travers l’ensemble de la trentaine de tableaux et de textes proposés dans la galerie de la bibliothèque de Sainte-Thérèse.
En supprimant la couleur, l’artiste met en relief les contrastes infinis des formes de la nature et il en ressort des dessins spontanés que les impressionnistes recherchent en salivant. Une murale est étonnante et des personnages pourraient bien surgir de votre imaginaire.
Vous aurez deviné qu’une telle démarche nécessite une quête de lumières matinales parfaites autour d’un objet inspirant. Or, la patience de l’artiste a maintes fois été récompensée et il étale ses dernières trouvailles qui constituent la deuxième partie d’une même production.
Sachez que Roger Lauzon reviendra à la bibliothèque du boulevard du Séminaire le jeudi 1er mars, de 19 h 30 à 21 h, afin de donner un atelier de création littéraire où cours duquel les participants pourront s’inspirer de l’exposition Formes et Lumières II, d’ailleurs en cours jusqu’au 11 mars.
La personne est sympathique et son discours demeure toujours très accessible. Quiconque cherche une inspiration à l’écriture devrait y trouver un bon mentor.
Sans doute avez-vous conclu qu’il s’agit d’un photographe et poète, mais peut-être l’expression photographe poétique serait-elle plus appropriée en ce qui concerne Roger Lauzon.