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Les Chanteurs de Lorraine se mesureront au Requiem du compositeur français Gabriel Fauré (1845-1924), dans le cadre de leur concert de fin d’année qui sera présenté deux fois, les 8 et 9 juin, un exercice qui sera une fois de plus marqué par l’éclectisme, un mot cher à la directrice musicale de l’ensemble, Sandra Penner.
Le concert a pour titre Lux aeterna (lumière éternelle) et, outre la mention faite à l’œuvre de Fauré, l’affiche signale que nous aurons également droit à de la «musique café-crème», ce que nous vous expliquerons un peu plus bas.
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Musique sacrée
Cette lumière dont il est question, elle apparaîtra partout, y compris dans ce Requiem qui, bien souvent, figure parmi les œuvres majeures de tout compositeur. «C’est une œuvre qui contient beaucoup d’espoir et de réconfort», souligne Mme Penner à propos de cette prière pour les âmes des défunts, qui ne porte pas autant de tristesse qu’il n’y paraît, mais qui se veut surtout apaisante, selon elle. «Gabriel Fauré possédait le génie de marier la poésie et la musique. Il savait trouver les émotions du texte et c’est toujours un plaisir de le chanter. C’est l’un des compositeurs favoris de la plupart des choristes», soumet-elle à propos du compositeur classé au rayon du post-romantisme, ce qui le rend d’autant plus accessible, pense la directrice.
Outre le chœur lui-même, le public pourra apprécier le talent des solistes Émilia Cordoba, soprano, et Sean Penner, baryton. Le pianiste Étienne Génier, pour sa part, dirigera un quatuor à cordes, mais on entendra aussi de la guitare et des percussions puisque, comme nous le suggérions plus haut, le Requiem, qui dure tout au plus 40 minutes, ne fera pas cavalier seul et partagera la tribune avec une variété de styles musicaux couvrant toutes les époques, y compris la nôtre.
Qu’il suffise de mentionner que ce concert s’ouvrira sur Oh Happy Day et on a là une indication de la couleur de ce café-crème suggéré sur l’affiche. Prévoyez que la première partie (on entendra aussi un extrait du Requiem de Karl Jenkins) sera réservée aux chants sacrés et qu’après l’entracte, l’atmosphère s’allégera considérablement.
Musique éclatée
Ainsi, Sandra Penner annonce une panoplie de musiques françaises et américaines, telles Satin Doll, de Duke Ellington, Unforgettable, chanson popularisée par le crooner Nat King Cole, La foule, une chanson d’Édith Piaf qui a d’abord existé en Argentine sous la plume d’Angel Cabral, ainsi que des pièces du compositeur québécois Lionel Daunais, dont l’arrangement qu’il signa du Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire, jusqu’à une incursion dans la langue swahili, avec une pièce intitulée Baba Yetu (qui signifie Notre-Père) qu’on devine très rythmique et mouvementée. Quand on parle d’éclectisme…
«Les choristes se demandent parfois où je m’en vais, avec ces programmes éclatés, mais ils me font toujours confiance», lance Sandra Penner. Le public aussi, d’ailleurs, puisqu’il a généralement tendance à combler tous les fauteuils disponibles, ce qu’il est invité à faire les jeudi 8 et vendredi 9 juin à 20 h, au centre culturel Laurent-G.-Belley, 4, boulevard Montbéliard.
Les billets sont en vente au coût de 25 $ (20 $ en prévente; 10 $ pour les jeunes de 10 à 15 ans). On en trouvera auprès des choristes, mais aussi à la pharmacie Uniprix de Place Lorraine. Information et réservation: 450 965-0721; chanteursdelorraine@gmail.com; site Web: [www.leschanteursdelorraine.ca].

Avec Les Chanteurs de Lorraine: un requiem et des éclats de joie

L’événement, qui était auparavant connu sous le nom du Symposium de peinture, est placé sous la présidence d’honneur du médaillé olympique et directeur général de la Corporation de développement culturel et sportif de Rosemère, Gaétan Boucher. Se présentant sous une forme renouvelée, ce grand rassemblement promet de témoigner de la richesse culturelle rosemèroise.
Plusieurs nouveautés à l’horaire
Comme l’explique la présidente du Regroupement des artistes de Rosemère (RAR), Caroline Foley, plusieurs nouveautés sont au programme. Par exemple, tout au long de la fin de semaine, les visiteurs seront invités à peindre avec les exposants présents des silhouettes conçues spécialement à cet effet, une occasion pour le public de découvrir différentes techniques artistiques et de prendre part à la création d’une œuvre d’art.
Mme Foley précise que plusieurs activités s’adressant aux enfants sont également à l’horaire, dont des ateliers d’initiation à la peinture acrylique et à la sculpture à l’argile. De plus, chaque exposant a réalisé une œuvre qui sera mise en vente au coût de 20 $ dans «La Petite Galerie», une section réservée aux enfants et qui a pour but de leur permettre de choisir et d’acheter leur propre tableau.
Les visiteurs pourront également prendre part à l’encan silencieux, assister aux différentes prestations musicales et observer les artistes en action. L’horaire complet est disponible au [www.leregroupementdesartistesderosemere.com].
Une initiative saluée par la Ville
La Ville de Rosemère accueille favorablement l’initiative du RAR. Elle a d’ailleurs accordé un soutien financier de 4 000 $ pour la tenue de cet événement, en plus du prêt de matériel et de personnel pour le volet technique de l’activité.
«La culture fait partie de notre identité. Elle est teintée par le caractère champêtre de notre territoire qui inspire les artistes et artisans venus s’y installer et par le dynamisme de nos organismes culturels et leurs bénévoles qui la font émerger et découvrir sous toutes ses formes pour satisfaire les différents goûts et intérêts des citoyens», soutient la mairesse Madeleine Leduc.
Elle invite d’ailleurs les gens à participer en grand nombre à l’événement le samedi et le dimanche de 10 h à 17 h. En considérant la tenue simultanée de la Biennale internationale de caricature, le comité organisateur a bon espoir d’attirer de 1 500 à 2 000 visiteurs.

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