Pour se venger d’Otello, général de l’armée vénitienne, Lago enfile les mensonges sur la prétendue infidélité de la femme d’Otello, Desdémone. En proie à ses passions et aveuglé par la jalousie, Otello ne peut plus contrôler sa colère… (Source de la description : placedesarts.com)
S’appuyant sur des extraits sonores et visuels, la conférencière Geneviève Rivard enrobe sa présentation d’une touche d’humour et partage sa passion pour l’opéra. Vulgarisatrice, elle s’emploie à rendre accessible cet art que l’on croit, à tort, réservé à un public d’initiés.
À chaque rendez-vous, vous courrez la chance de gagner une paire de billets pour une représentation à l’Opéra de Montréal.
Les billets, au coût de 15 $ l’unité, sont disponibles en ligne, au [www.sainte-therese.ca] (sous Services en ligne, Inscription aux activités), au Service des arts et de la culture de la Ville de Sainte-Thérèse situé au 20, rue Saint-Charles et sur place le soir de la conférence.

Kevin Bazinet
C’est le frère de Bobby (qui a troqué son patronyme pour celui de Bazini), mais pour la grande majorité des fans de l’émission La Voix, c’est surtout le gagnant de la troisième saison de ce concours télévisuel immensément populaire.
Repêché par Marc Dupré, Kevin Bazinet a aussi bénéficié de l’aide de son mentor qui, avec Tino Izzo, a co-réalisé son tout premier album (pop, jazz, blues et soul) lancé en novembre sous le titre Talk to me. Le jeune auteur-compositeur-interprète, qui s’accompagne à la guitare, en a signé (en anglais) la presque totalité des titres et qui cohabitent notamment avec Come to me, une chanson de Céline Dion.
Kevin Bazinet montera sur la scène du Théâtre Lionel-Groulx, 100, rue Duquet à Sainte-Thérèse, le jeudi 14 janvier à 20 h.
Mario Tessier
Tout récemment, en entrevue, Mario Tessier nous parlait avec enthousiasme de son premier spectacle solo intitulé Seul comme un grand et invitait alors le public à le découvrir, un peu comme si nous ne savions pas exactement qui se cachait derrière celui qui s’est surtout fait connaître avec Les Grandes Gueules et son comparse José Gaudet.
«C’est l’histoire de ma vie», disait-il à propos de ce spectacle effectivement autobiographique et mis en scène par Serge Postigo. Le titre, Seul comme un grand, fait évidemment un clin d’œil au fait qu’il n’a plus personne pour lui donner la réplique, mais évoque davantage les moments de l’existence où l’on est confronté à soi-même.
Dans ce spectacle, dont la trame narrative suit une courbe d’émotions allant de la franche rigolade à des segments volontairement touchants, Mario Tessier cause, chante, danse et surtout, vous propose une soirée au cours de laquelle vous saurez vous reconnaître à travers lui et qui, il le souhaite, pourrait vous apporter une sensation de bien-être.
L’humoriste s’installera au TLG pour deux soirs, les 15 et 16 janvier.
Adieu, je reste
Odyscène vous invite également au théâtre, avec la comédie Adieu, je reste, de l’auteure française Isabelle Mergault, dont l’adaptation québécoise est signée Maryse Warda, dans une mise en scène de Stéphane Bellavance (le sympathique animateur est d’abord et avant tout un comédien qui a été formé à Lionel-Groulx, ne l’oublions pas).
L’intrigue est en tout point prometteuse alors qu’un certain Jean-Charles engage sa propre maîtresse pour assassiner sa femme. Mais voilà, au lieu de s’acquitter de son contrat, Gigi, bien malgré elle, se prend d’amitié pour Barbara. La discussion qui suit permet aux deux femmes d’en apprendre davantage sur le fameux Jean-Charles qui disaient pourtant les aimer.
Les rôles principaux sont incarnés par Pierrette Robitaille et Anne Casabonne (un «duel» d’actrices, dira Stéphane Bellevance à propos de ces deux interprètes qu’il qualifie de F-1 de la comédie), la distribution étant complétée par Claude Prégent et Stéphane Breton. À voir, le jeudi 21 janvier, toujours au TLG.
Pour en savoir davantage sur la programmation du diffuseur Odyscène, visitez le [www.odyscene.com].

Spectacles à la carte

(Lire aussi: <a href="http://bn.nordinfo.com/Culture/2015-12-30/article-4390429/Qui-est-Guillaume-Turcotte%3F/1">Qui est Guillaume Turcotte?</a>)
Ce cadeau vif, joyeux et coloré qu’il souhaite vous offrir, c’est Aladdin, hommage à la comédie musicale, un spectacle qui prendra l’affiche du Théâtre Lionel-Groulx, dans quelques jours, et qui mobilisera une fois de plus le talent et les efforts d’un groupe d’étudiants passionnés de l’institution thérésienne, dans une production parascolaire parrainée par le service Socioculturel.
Avec des yeux d’enfant
«Ce sera une sorte d’hybride entre le film que tout le monde connait et la version qu’on en a fait à Broadway», résume le metteur en scène qui parle aussi d’un univers fantaisiste qui conserverait l’aspect et la dynamique du dessin animé. Un objet scénique qu’on pourrait regarder avec des yeux d’enfant, précise-t-il.
Une vingtaine d’interprètes endosseront les personnages de ce conte tiré des Mille et une nuits, dans lequel Aladdin, un jeune homme de condition modeste, amoureux de la fille du sultan, trouve une lampe dans laquelle était enfermé un puissant et amical génie qui, pour le remercier de l’avoir libéré, lui offre de réaliser trois vœux.
À noter que, dans cette nouvelle version, le génie de la lampe aura des traits féminins et que l’espiègle petit singe d’Aladdin se déclinera en trois personnages humains fortement typés. De même, le tigre de Jasmine deviendra la servante de celle-ci. Ils évolueront principalement dans deux lieux, le palais et le marché public de la cité d’Agrabah, avec quelques incursions dans le désert.
Le spectacle fait environ deux heures, incluant l’entracte, et contient vingt chansons : les huit qu’on retrouve dans le film, auxquelles s’ajoutent celles de la comédie musicale, toutes en français, dans des versions traduites par Guillaume Turcotte lui-même. «Ç’a été un beau défi. Il fallait en conserver le sens, faire entrer tout ça dans les temps, en respectant la rime et le punch», de dire celui qui aura sans doute bénéficié des talents d’auteur-compositeur-interprète qu’il a déjà exploités dans une autre vie.
Une équipe imposante
Outre les interprètes (qui chanteront, joueront et danseront), une bonne dizaine de musiciens feront entendre leur instrument, sous la direction de Marcus Savard-Lowry. C’est sans compter l’imposante équipe technique qui aura la responsabilité de mener à terme les conceptions d’Aurélie Marcoux (scénographie), Jonathan Beaudoin (costumes) et Étienne Fournier (éclairages). La production a pu également profiter des connaissances de Valérie Sauvageau (direction vocale), Nicolas Patry (chorégraphies) et Philippe Charbonneau (interprétation).
Tout ce beau monde, qui a été recruté au printemps, est à peaufiner les détails d’un spectacle qu’on a commencé à façonner en septembre et qui permet à des artistes amateurs, pourvus de quelques talents, mais qui ont choisi une autre orientation, de participer à une production toujours étoffée et relevée, qui bénéficie des installations professionnelles du Théâtre Lionel-Groulx.
«Ceux qui montent sur la scène le font par passion, pour vivre un moment qui changera peut-être leur vie. Ce spectacle-là, on le fait pour les bonnes raisons», résume Guillaume Turcotte qui vous invite à passer une bon moment, à entrer dans un autre univers, ailleurs, dans une autre époque. «Une bonne bouffée d’air frais», dit-il.
Le spectacle sera présenté les 8 et 9 janvier à 20 h, de même que le dimanche 10 janvier à 14 h. Billets : Odyscène, 450-434-4006, ainsi que sur le réseau Admission.

Rendez-vous avec Otello de Verdi