Les Filionois ont un rendez-vous tout particulier à inscrire à leur agenda du 1er décembre: celui de l’ouverture officielle de la bibliothèque municipale qui sera désormais située sur la 36e Rue, sur le site même de l’ancienne caserne de pompiers de Bois-des-Filion. 
Évidemment, c’est un tout nouveau bâtiment qui accueillera les milliers de bouquins et documents audiovisuels entre ses murs puis les usagers que l’on souhaite nombreux à se porter détenteur d’une carte de membre. Des coûts de construction de 4 M$. 
Cette nouvelle bibliothèque remplacera celle ayant été construite à l’époque où Bois-des-Filion ne comptait encore que 5 000 habitants. Les choses ont bien changé depuis que les registres de la Ville notent quelque 10 000 citoyens. 
Or, la sophistication des technologies a non seulement transformé les modes de vie, mais elle en a radicalement modifié les habitudes de lecture. À l’instar des autres établissements de même vocation, la nouvelle bibliothèque de Bois-des-Filion se devait donc d’ajuster son offre de documents et d’adapter ses espaces aux besoins des visiteurs en vue de les fidéliser. 
<h3>Mission éducative, rendez-vous social</h3>
En se proposant comme troisième lieu de rencontre social, la bibliothèque municipale devient dorénavant un endroit où prendre un bon café et discuter, où s’adonner à des jeux vidéo, où écouter des histoires pour jeune public, où participer à des ateliers formateurs, où découvrir des conférenciers. 
Avec sa panoplie de nouveaux services dans cet espace agrandi, l’administration municipale a dû aménager une double surface, multiplier les effectifs et hausser son budget d’achat de livres, qui passera de quelque 30 000 bouquins à 50 000 éventuellement. Sans parler du reste, des sections ajoutées et de l’offre multimédia. 
L’endroit dispose en effet d’une section pour enfants avec son coin confortable pour l’heure du conte, d’un espace fermé pour les adolescents avec un téléviseur pour jeux vidéo et consoles disponibles à cette fin, un espace réservé aux ordinateurs publics et celui à Surface Studio pour le graphisme. 
<h3>Multimédia, dites-vous? </h3>
Au rang des nouveautés multimédias, notons les casques de réalité virtuelle qui deviennent des articles incontournables dans les bibliothèques. Celle de BDF en disposera de dix à utiliser sur place pour vivre en 360 degrés des expériences exploratoires. Des imprimantes en 3D également. 
Les petits ne seront pas en reste puisqu’ils auront droit à l’utilisation de livres à réalité augmentée. À partir d’une application spécifique sur la tablette, ils pourront en effet observer des images en mouvement en la plaçant au-dessus du livre papier. 
«C’est une bibliothèque multimédia du 21e siècle, souligne Marie-Hélène Lamy, la bibliothécaire. Dans cet espace à aires ouvertes, on invite les gens à communiquer ensemble. C’est un endroit où l’on va réunir la communauté.» 
Si vous êtes d’humeur sociable, que vous avez envie de prendre un p’tit café tout en discutant avec vos concitoyens, la nouvelle bibliothèque est peut-être un endroit à ajouter à votre carnet d’adresses.

Rendez-vous à la bibliothèque du 21e siècle

L’artiste peintre Diane Larose convie le public à l’événement Féérie de Noël qui se tiendra les 1er et 2 décembre à la maison Hamilton.
Tout au long de ce week-end, les arts visuels et la musique seront à l’honneur. D’abord, les murs seront ornés des tableaux réalisés par les élèves, enfants et adultes, de Mme Larose, laquelle enseigne la peinture depuis 18 ans, pour le compte de la Ville de Rosemère de même qu’au Centre d’art Diane Larose, consacré aux jeunes de 6 à 18 ans.
Les œuvres seront exposées durant tout le week-end, de 13 h à 16 h 30. À souligner, dès l’ouverture de l’exposition, le samedi 1er décembre, le public aura droit à un concert de 45 minutes offert par les musiciens de l’Orchestre symphonique des jeunes de Rosemère.
La maison Hamilton est située au 106, chemin de la Grande-Côte à Rosemère.
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Féérie de Noël à la maison Hamilton

Ce soir-là, le chanteur et guitariste proposera son spectacle en formule trio, alors qu’il sera accompagné du guitariste Robert Lavoie et du contrebassiste Martin Bolduc. «Ce sera un spectacle vraiment rock’n roll et rockabilly. Il y aura des chansons d’Elvis, c’est sûr, mais aussi des grands classiques de Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et Eddie Cochran» , énumère-t-il.
Et l’allusion à Elvis est d’autant plus pertinente que c’est en imitant le King que David Thibaut s’est fait connaître, il y a déjà cinq ans, quand son interprétation de la chanson Blue Christmas avait littéralement enflammé les réseaux sociaux (tout près de 14 millions de vues jusqu’ici). Le jeune homme de Saint-Raymond de Portneuf, dans la région de Québec, avait alors été aspiré dans un tourbillon de popularité qui l’avait mené jusqu’à l’émission d’Ellen DeGeneres, aux États-Unis, avant de se faufiler jusqu’en finale de l’émission The Voice, en France, alors que le chanteur, alors âgé de 16 ans avait séduit Florent Pagny avec son interprétation à l’aveugle de Blue Suede Shoes. Ceux qui ont suivi sa carrière savent qu’en cours de route, il fut «sauvé» par Mika.
<h3>Un lien émotif avec Elvis</h3>
Cet attrait pour Elvis lui est venu au décès de son grand-père maternel. «C’était un fan, mais je l’ignorais jusque-là. Ma mère avait mis un album d’Elvis dans le lit d’hôpital et ça m’a intrigué. Après sa mort, j’ai écouté l’album et je suis tombé en amour avec cette musique, avec le personnage et la voix d’Elvis» , évoque David qui avait 11 ans à ce moment-là.
C’est en écoutant Elvis qu’il a eu envie, par la suite, de connaître d’autres musiciens de cette époque et qu’il a découvert les légendes du rock’n roll qui font aujourd’hui partie de son répertoire. Outre le lien très émotif qu’il entretient avec le rock’n roll, David Thibault croit que ce qu’il a tout de suite aimé, également, c’est la simplicité structurelle de cette musique qui peut faire lever une salle avec très peu d’instruments. «L’énergie entre les musiciens demeure très importante. Si les musiciens s’amusent, la foule ressentira cette énergie» , ajoute-t-il.
Et si les nostalgiques des années 1950 et 1960 l’accueillent à bras ouverts, David Thibault constate que beaucoup de jeunes assistent maintenant à ses spectacles. «Je chante pour tout le monde, dit-il. Si les gens plus âgés me disent que je leur fais revivre leur jeunesse, l’un de mes buts est aussi de faire découvrir cette musique-là aux jeunes de mon âge. Ça me touche beaucoup de voir qu’ils aiment ça.»
«Ça» , c’est aussi tout ce qui est venu après son passage à The Voice. Quand Mika l’a mis sur le chemin de sa propre voix, de sa propre personnalité de chanteur et de musicien. «C’est lui qui m’a fait évoluer, qui m’a fait sortir de ma zone de confort. Il me faisait chanter n’importe quoi, de Beyonce à The Cure, par exemple. Ce que j’ai aimé, c’est qu’il a toujours conservé la touche rockabilly. Il n’a jamais essayé de changer ça.»
<h3>Un deuxième album en tête</h3>
Elvis est donc toujours là (dans l’allure, la façon de bouger, dans certaines inflexions de la voix), mais David Thibault ne cherche plus à l’imiter. Le répertoire qu’il aime est vaste et il y puise désormais à pleines mains, avec sa propre voix, lui qui caresse par ailleurs le projet de réaliser un album de chansons originales en français, toujours dans la veine rock’n roll et rockabilly. Ce serait un deuxième album, lui qui avait lancé un disque éponyme, en 2016, lequel contenait essentiellement des reprises.
Les billets pour assister au spectacle de David Thibault sont disponibles au coût de 25 $ (30 $ à la porte), à la bibliothèque et à l’hôtel de ville de Lorraine.
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