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Crédit photo Bertrand Calmeau – Les Films Séville

Louis-José Houde et Antoine Bertrand personnifient deux frères jumeaux dans ce film d’Émile Gaudreault.

Quand c’est drôle de mentir…

Publié le 19/07/2019

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Menteur.

La plus récente comédie québécoise d’Émile Gaudreault (Le sens de l’humour, Nuit de noces, Mambo Italiano) est actuellement disponible sur grand écran. Malgré un thème semblable à un long métrage de Jim Carrey ayant pris l’affiche dans les années 1990, celui-ci prend une tout autre direction.

Le récit est centré autour de Simon, un menteur compulsif. Les membres de son entourage, excédés par ses hâbleries, décident d’intervenir afin qu’il réalise l’ampleur de la situation. Refusant de voir la vérité en face, il se réveille le lendemain, et tous ses mensonges deviennent bien réels. Sa patronne est maintenant alcoolique, sa belle-sœur est tombée follement amoureuse de lui, son frère est dorénavant malchanceux et ses parents le méprisent. Avec l’aide de son frangin et d’une nouvelle collègue de travail, il devra trouver une solution pour rétablir l’équilibre normal.

Au cœur d’un nouvel univers

Le scénario voyage au cœur d’un univers parallèle et fantaisiste. On découvre les protagonistes tels qu’ils sont vraiment lors du premier segment. C’est durant le deuxième acte, alors que l’intrigue nous transporte dans le monde alternatif, que le chaos s’installe et que des événements abracadabrants se produisent. Les blagues, majoritairement hilarantes, se succèdent à un rythme effréné. J’ai particulièrement apprécié la scène de rupture ainsi que la violence verbale incroyable des parents de Simon.

Louis-José Houde (De père en flic 1 et 2) et Antoine Bertrand (Louis Cyr, Boomerang) sont excellents et ils ont une complicité générant beaucoup de fous rires. Seulement le fait que leurs personnages soient des jumeaux amène différents éléments cocasses. Par contre, l’humoriste a un peu plus de difficulté dès qu’il doit être sérieux ou dramatique. Catherine Chabot (Victor Lessard) est une révélation. Elle se démarque en tenant le rôle de Chloé, une traductrice verbomotrice. Geneviève Schmidt (Unité 9), Anne-Élisabeth Bossé (Les Simone), Véronique Le Flaguais (Mémoires vives) et Luc Senay (Les Pays d’en Haut) complètent la distribution secondaire brillamment.

La semaine prochaine, il sera question du film Le Roi Lion.

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Ma note: 7,5/10