«J’ai trois enregistreuses à portée de main en tout temps: dans ma voiture, sur ma table de nuit et dans mon téléphone», raconte celui qui, la tête constamment en ébullition, note ses pensées presque chaque jour… et chaque nuit. «J’écris souvent le soir, au moment de me coucher. Et il m’arrive souvent de me réveiller dans les premières 45 minutes de mon sommeil pour écrire ou enregistrer ce qui me passe par la tête», ajoute-t-il. Tellement qu’au moment de colliger son matériel en vue de son spectacle, il s’est retrouvé avec un spectacle beaucoup trop long. «Ça m’a donné le luxe de couper», observe-t-il.
Faire rire
Conscient que le succès lui sourit (à preuve, tous ses projets), Alexandre Barrette profite du moment et refuse de se plaindre. Au contraire. «Me plaindre de quoi? Il existe 2 000 jobs plus durs que le mien», lance celui dont le but ultime est de faire rire. «Je n’ai pas besoin de thérapie. Je me la fais moi-même, en faisant rire les autres», note-t-il.
Et s’il devait choisir entre la radio, la télévision ou la scène? «J’aime les trois et je serais heureux de continuer les trois», assure-t-il d’emblée, même s’il reconnaît volontiers que la scène demeure un moyen unique de connecter avec les gens. «La sensation que je ressens quand je suis sur scène est dure à battre. Peu de choses peuvent rivaliser avec le fait de faire rire 800 personnes en même temps», souffle-t-il.
Compétitif de nature, surtout envers lui-même, friand de sport et verbomoteur, Alexandre Barrette montera sur la scène du Théâtre Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, les 14 et 15 septembre prochains. Pour réserver votre place, composez le 450-434-4006 ou visitez le [www.odyscene.com].