Face aux dangers pour l’environnement que représente l’expansion de l’industrie des sables bitumineux qui exploite l’une des énergies fossiles les plus polluantes de la planète, ce long métrage documentaire rappelle que le pouvoir n’est pas toujours là où l’on croit. Un film captivant!
La saison se poursuivra le 27 avril avec Là où Atilla passe…, de Onur Karaman. Ciné-cartes et billets pour les films en vente en tout temps à la billetterie du Théâtre Lionel-Groulx, à la Librairie Carcajou et à la salle Pierre Legault les soirs de projection à partir de 18 h 30. Renseignements : 450 434-4006. Ciné-Groulx est rendu possible grâce au soutien financier de la SODEC.

Pipelines, pouvoir et démocratie à Ciné-Groulx

Cet album, qui contient 12 nouvelles chansons, était d’ailleurs la condition que s’imposait le chanteur avant de remonter sur le planches. «Je ne voulais pas revenir seulement avec mes anciennes chansons. J’ai travaillé pendant trois ans sur l’album et ça me donne de la nouvelle matière à offrir au public. Je voulais dire aux gens où je suis rendu», relate René Simard en entrevue téléphonique.
Fruit d’une collaboration avec André Leclair (qui avait été le directeur musical, en 2005, de Night Fever, une mise en scène de René Simard), ce 51e opus en 45 ans de carrière porte aussi les signatures d’Arnie Roman, Yves Morin, Nelson Minville, Monique Fauteux, Jade Isabel, Jack Nichols, Kaya et Yves Décary.
Comme il était pensé pour un spectacle, poursuit le chanteur, il emprunte une courbe rythmique variée: folk, country, un peu de rock, des ballades aussi. «Je ne voulais pas que ce soit monocorde, pour ne pas dire monotone», dit-il, ajoutant que le même soin a été accordé aux textes, davantage adaptés à l’âge qu’il a et à son vécu. «Chanter Comment ça va? ou  Chante la-la-la, c’est mignon à 20 ans, mais rendu à 55, nos priorités changent; on a nos opinions», exprime-t-il, citant une chanson intitulée Le vrai du faux et qui parle de l’image de soi-même qu’on peut se fabriquer sur les réseaux sociaux : «Un outil extraordinaire qui peut devenir une arme redoutable», dit-il.
Le spectacle
Mais n’allez pas croire que René Simard a perdu sa bonne humeur et ce bonheur qui semble l’habiter depuis qu’on l’a vu, petit garçon, chanter L’Oiseau, en 1970, une chanson qu’il interprètera d’ailleurs, dans son spectacle. «Mais je ne vous dis pas comment!», s’exclame-t-il.
De ce spectacle, on sait qu’il est fait, outre les titres de Nouveau rêve, des chansons qui ont marqué sa carrière depuis les tout débuts. On pense à Un enfant comme les autres, Pascale, Fernando, auxquelles le chanteur ajoute des chansons qu’il a toujours voulu faire, comme Smile, de Charlie Chaplin, qu’il interprète en dansant avec sa fille Rosalie. Notons aussi que quatre musiciens-chanteurs l’accompagnent.
Aussi, le chanteur, qui n’est pas dépourvu d’humour, compte bien s’adresser au public pour lui raconter des histoires aussi vraies que drôles (avec la collaboration de l’auteur Daniel Langlois).
Un espace de liberté
Cet album et ce spectacle, disions-nous, arrivent après un silence d’une dizaines d’années au cours desquelles, souffle-t-il, il a eu des choses à vivre personnellement, et pas toujours faciles. «Mais à un moment donné, on tourne la page, comme on dit», tranche-t-il en soulignant qu’il n’avait pas quitté le métier pour autant, lui qui a porté toutes sortes de chapeaux, ceux de producteur et de metteur en scène, notamment.
«Tout ça fait en sorte que je me sens beaucoup mieux sur une scène, maintenant. Je sais toujours quoi faire et où aller», explique celui qui co-signe la mise en scène de son spectacle, avec Geneviève Dorion. Plus est, la scène est devenu pour lui un espace de liberté absolu, où il s’exprime avec son cœur. «En spectacle, dit-il, je me permets d’être moi-même, une chose que tu ne peux pas nécessairement faire quand tu animes un gala télévisé, par exemple. Les gens qui me voient sur scène, voient le vrai René Simard.»
À propos de son rapport avec le public, justement, René Simard affirme qu’il ne faut jamais le tenir pour acquis. «Je dis le public et non pas mon public, parce que le public ne m’appartient pas. Il faut toujours le séduire. C’est comme une vie de couple, en fait. Il faut l’entretenir. Pour moi, revenir sur scène, c’est un privilège.»
C’est pour ça, enchaîne-t-il, qu’il s’entraîne tous les jours, qu’il n’a pas pris une seule goutte d’alcool depuis le temps des Fêtes et qu’il surveille son alimentation : «J’ai perdu 30 livres!», s’exclame-t-il, un régime nécessaire quand on s’attaque à un spectacle de deux heures et trente minutes,  sans compter les répétitions de Mary Poppins, une comédie musicale dont il est l’une des trois têtes d’affiche et qui sera présenté dès juin, à Montréal. «Une chance que je me couche tôt et que je ne mange pas comme un ogre! Je suis prêt physiquement et psychologiquement à affronter cette grosse année-là», annonce-t-il, invitant le public à un voyage dans le temps et dans son univers musical, à oublier les tracas de la vie pendant quelques heures.
Pour atteindre la billetterie d’Odyscène, visitez le [www.odyscene.com] ou composez le 450-434-4006. Le Théâtre Lionel-Groulx est situé au 100, rue Duquet à Sainte-Thérèse.

René Simard : «Revenir sur scène, c’est un privilège»

«Ce sont les trois éléments que je recherche toujours dans un livre», dit-elle, ajoutant qu’elle affectionne également la concision et l’action, au détriment des descriptions-fleuves qui ont tendance à l’ennuyer.
D’ailleurs, ça se voit dès les première pages d’un bouquin qui en compte 213, alors que son style télégraphique et ses phrases courtes imposent un rythme de lecture qui nous amène rapidement à une première scène érotique.
Elles se multiplieront tout au long de ce roman qui met en scène un couple, Élisabeth et Félix, follement amoureux, sexuellement épanoui, dont le bonheur est assombri par un seul nuage : leur incapacité à concevoir un enfant.
Deux histoires, deux époques
Obsédée par ce désir inassouvi, la jeune femme finira par consulter une voyante (un peu sorcière), qui établira que la responsabilité incombe à une ancêtre anglaise du XIXe siècle (une aristocrate prénommée Elizabeth, avec un «z»). Cette ancêtre à la sexualité refoulée n’ayant pas eu d’enfant elle non plus, il semble que cette branche brisée de l’arbre généalogique soit la cause du drame vécu par Élisabeth (avec un «s»).
Au moyen d’une potion concoctée par la voyante, cette dernière arrivera donc, par les canaux du sommeil et du rêve, à entrer en contact avec son aïeule. Elle tentera alors de tirer quelques ficelles (à vous de découvrir lesquelles) et de forcer le destin.
Ce sont donc deux histoires qui nous sont racontées, dans Un futur passé, et la narration y est multiple, les deux femmes s’exprimant tour à tour au «je», tout comme Félix et Anthony, les conjoints des deux héroïnes, à certains moments.
«La difficulté aura été de rendre ça tout à fait clair pour le lecteur», exprime l’auteure, qui a trouvé la solution en indiquant, à chaque début de chapitre, à quelle époque on se retrouve.
Un deuxième tome en cogitation
Écrit intensément en deux mois, Un futur passé sera suivi d’un deuxième tome dont le premier chapitre apparaît à la fin du livre. «Le deuxième est déjà conçu dans ma tête, mais j’attends les commentaires des lecteurs sur le premier avant de l’écrire», dit-elle.
Il semblerait qu’elle devra s’y mettre puisque tous ceux qui ont lu le premier lui en réclament la suite. «Les gens me disent que ça se lit d’une traite et en deux jours», raconte l’auteure, qui pourrait aussi prendre en considération les commentaires de celles (ce sont surtout des lectrices, dit-elle, bien que beaucoup d’hommes ont également aimé) qui aimeraient qu’elle s’attarde aussi à certains détails et qu’elle rehausse le récit de quelques scènes davantage descriptives. «Je n’ai pas étudié pour être auteure. C’est une passion qui s’exprime et qui me fait vivre des choses excitantes. Ça m’apporte beaucoup de fierté, aussi. J’écoute donc les commentaires qu’on me fait. Un jour, je vais m’asseoir et je vais écrire en suivant mon instinct. Une fois le livre écrit, je verrai si je peux ajouter des détails à certains passages.»
Pour en savoir plus sur Arianne Van Moorhem, consultez sa page <a href="https://www.facebook.com/Arianne-Van-Moorhem-1516252268685854/?fref=ts">Facebook «auteure»</a>. Vous y apprendrez notamment comment vous procurer son roman.

Arianne Van Moorhem: un roman érotico-fantastique pour commencer