Dawn Tyler Watson
La chanteuse, auteure et compositrice, Dawn Tyler Watson, fait partie de l&#8217;élite du blues canadien. Établie à Montréal, cette artiste accomplie possède une dynamique présence sur scène, qui lui a valu une renommée nationale et internationale ainsi que de nombreuses distinctions.
Son album récent, intitulé Jawbreaker, est «un album créé par l&#8217;âme avec un goût jazzé, une pincée de gospel et beaucoup de blues.» Une destination blues incontournable, le 11 octobre, à 20 h.
Élisapie 
Cette chanteuse représente la beauté du Grand Nord, un peu sauvage, un peu brute. Son nouvel album The Ballad of the Runaway Girl est le conte musical d’une inuk expatriée. Le périple d’Élisapie commence dès ses premiers jours avec sa mère biologique, qui la donne en adoption sur le tarmac de l’aéroport de Salluit, le village où elle a grandi en rêvant du sud.
Aujourd’hui, elle renoue avec ses origines et offre un folk bien habité. Elle fait aussi briller quelques classiques de la culture musicale autochtone. Un retour aux sources, tantôt doux, tantôt cru, avec sa façon bien à elle de mélanger l’inuktitut, l’anglais et le français.
Le 13 octobre, à 20 h, c’est un rendez-vous avec cette ambassadrice de la culture inuit.
Billetterie
57, rue Turgeon, Sainte-Thérèse ou 450 434-4006 ou [<a href="http://www.odyscene.com">www.odyscene.com</a>].

C’est le directeur artistique de l’ECSE, Jean-Sébastien Lévesque, qui fera courir ses doigts sur le clavier en suivant des partitions pour le moins complexes, dans un dialogue musical qu’il engagera avec le virtuose Victor Fournelle-Blain, altiste et violoniste, notamment alto solo associé à l’Orchestre symphonique de Montréal.
Tous deux s’installeront sur la scène du Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache, le dimanche 7 octobre à 14 h, afin de vous livrer ces œuvres qu’ils ont choisies tout simplement parce qu’elles leur plaisent. Ça semble tomber sous le sens, mais il faut savoir que lorsque des musiciens sont engagés pour un concert, c’est l’agent, le producteur ou une tierce personne qui soumet le programme.
«Ce sont des œuvres suffisamment difficiles à jouer qu’on en mettrait normalement une seule dans un même concert, mais chacun a convaincu l’autre, en remplissant son verre, que ça pourrait se faire» , de dire Jean-Sébastien Lévesque dans un sourire.
<h3>Au programme</h3>
Tout d’abord, les deux instrumentistes s’attaqueront à la Sonate pour violoncelle, op. 19 (dans une transcription pour alto) du compositeur russe Sergueï Rachmaninov (1873-1943). «C’est une œuvre qui comporte un deuxième mouvement très rythmé, presque mécanique, qui contraste avec le reste. Ça évoque les amours de l’adolescence» , de dire le pianiste qui, de fait, affectionne cette sonate depuis cette période précise de sa vie et aussi parce qu’elle porte les sonorités du folklore russe qui s’accompagnent d’images évoquant aussi bien des cathédrales que des paysages d’avant la révolution.
Deuxième œuvre au programme, la Sonate pour violon et piano, op. 18, du compositeur allemand Richard Strauss (1864-1949), est la dernière pièce de musique de chambre qu’il aura écrite avant de se consacrer à l’opéra. «On y retrouve d’ailleurs le même genre de trame narrative» , suggère M. Lévesque.
Enfin, vous pourrez entendre la Sonate pour violon et piano, FWV 19, du compositeur belge César Franck (1822-1890), l’une des plus importantes sonates du répertoire, un incontournable pour tous les violonistes, et d’ailleurs forcément pour les pianistes qui finissent toujours par en accompagner un en concert. «Franck est un précurseur de l’impressionnisme, explique M. Lévesque. On y sent venir les Debussy et Fauré qui arriveront une dizaine et même une vingtaine d’années après.» 
L’œuvre n’a pas connu un succès instantané, en raison de la complexité de la partition pianistique qui comporte un mouvement «gauche» , nous dit le musicien, en ce sens que la musique a été écrite davantage pour l’oreille qu’en songeant au confort de l’instrumentiste, lequel doit y aller de quelques acrobaties et moult chevauchements des mains. «Probablement que certains passages ont été joués de façon maladroite, les premières fois, ce qui expliquerait les réticences du public» , pense Jean-Sébastien Lévesque.
<h3>Concert-bénéfice</h3>
Avec son camarade Victor Fournelle-Blain, le pianiste s’en donnera à cœur joie, dans un concert qui vous est offert pour aussi peu que 15 $ en prévente ou 20 $ à la porte. Aussi bien dire pour presque rien.
La présidente de l’ECSE, Danielle Bourgeois, y voit l’occasion d’amasser des fonds pour financer en partie le grand concert du 2 février, à l’église de Saint-Eustache. «Selon le concert qu’on présente, il faut engager des musiciens, louer la salle, des instruments et des praticables, ce qui occasionne des dépenses variant entre 8 000 $ et 12 000 $» , précise cette dernière tout en invitant les mélomanes à venir entendre de la grande musique, tout près de chez eux.
Pour toute information ou réservation, veuillez communiquer avec Marie-Josée Cadieux, au 450 473-6184 ou par courriel, à <a title="Écrire à choralesainteustache@gmail.com" href="mailto:choralesainteustache@gmail.com">choralesainteustache@gmail.com</a>. L’organisme s’affiche également sur le Web, au [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.ecse.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.ecse.ca</a>].
&nbsp;

Petit après-midi, grandes sonates

«Riche et dynamique, l’offre culturelle de la Ville s’exprime déjà de plusieurs manières: les Beaux Lundis d’été, le festival Un air d’ici et d’ailleurs, les symposiums de sculpture, etc. Nous souhaitons rendre la culture et le patrimoine boisbriannais encore plus accessibles et inspirer un sentiment identitaire et de fierté chez nos citoyens. La nouvelle politique place la culture au coeur de l’identité citoyenne», souligne la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato.
Plusieurs interventions permettront d’accroître le rayonnement de la culture, comme la création de pôles culturels dynamiques à travers la ville et la réalisation d’espaces de création individuelle ou collective.
«Mettre en valeur le patrimoine boisbriannais et la diffusion des arts et de la culture, voilà notre engagement!», ajoute Mme Cordato.
La révision de la Politique culturelle s’inscrit dans la foulée de l’élaboration du Plan stratégique Vision 2025, qui vise à améliorer de façon durable la qualité de vie des citoyens. Le document est disponible en ligne au [www.boisbriand.ca]. Des copies sont placées pour consultation dans les présentoirs de l’hôtel de ville et de la bibliothèque municipale.
Livre de Fernand Piotte 
L’événement a aussi été l’occasion pour l’auteur Fernand Piotte de lancer son nouveau livre, Mémoire du lieu, qui relate la diversité et la richesse historique de Boisbriand. L’auteur trace l’évolution de Boisbriand depuis sa création et fait une incursion dans l’histoire des vieilles maisons qui se dressent encore aujourd’hui comme autant de témoins de la vie boisbriannaise. Le livre de M. Piotte est disponible pour consultation à la bibliothèque municipale. Il est également en vente au coût de 15 $ l’unité, à la bibliothèque municipale et à l’accueil de l’hôtel de ville.
&nbsp;

Odyscène présente Tyler Watson et Élisapie au Cabaret BMO