C’était bien évidemment dimanche dernier et, comme le veut la série musicale, c’est à compter de 13 h, que les citoyens sont invités aux abords du Centre Drapeau-Deschambeault afin d’écouter des groupes originaux, qui livrent une musique toujours intéressante sinon fascinante. La relève y a aussi une place.
On opte souvent pour des musiques dites du monde dans cette série, et Ragleela s’avérait tout à fait dans la note avec des harmonies plus occidentales, le sitar jouant des lignes appuyées à la guitare tandis que la contrebasse à l’archet confère toute l’amplitude nécessaire.
Ce jeu de rapides notes hautes et de langoureuses basses avec des percussions fines donne de très belles mélodies et l’ensemble devient plus accessible au Nord-Américain que le sitar traditionnel. Les métissages sont le mode des musiques du monde et Ragleela y parvient avec des arrangements très intéressants.
Le groupe a été fondé en Inde, en 1990, par Uwe Neuwmann qui est arrivé à Montréal en l’an 2000 pour produire un premier disque, en 2002, mais c’est en 2006 que Ragleela décrochait le prix Étoiles galaxie, de Radio-Canada, pour l’album Jai Ma. Le musicien a une maîtrise en musique, de l’Université indienne Shantiniketan.
Et dimanche prochain 28 juillet, ce sera au tour des Montréalais du groupe Gadji Gadjo de s’approprier les rythmes klezmer et tzigane pour livrer une musique festive avec chant, scie musicale, podorythmie et même une valse funèbre.
C’est gratuit et ouvert au public dans une atmosphère très conviviale et vous êtes bien évidemment invités à venir pique-niquer en famille sur l’heure du midi, des tables sont disponibles et on y trouve une atmosphère champêtre des plus agréable sous les arbres.