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<em>Moi et mon Moulin: </em>la vie et l’œuvre de Mme Légaré

L’interprète de Virginie, la jeune Jessica Veilleux, en compagnie de l’auteure Constance Joannette et du metteur en scène Jacques Nantel.

Moi et mon Moulin: la vie et l’œuvre de Mme Légaré

Publié le 25/05/2012

Les 14, 15 et 16 juin prochain, les Productions l’R de Rien présentent Moi et mon Moulin, une pièce de théâtre historique de Constance Joannette mise en scène par Jacques Nantel.

Cet événement est présenté dans le cadre de Festivités 2012 à Saint-Eustache, événement qui souligne, entre autres, le 250e anniversaire du moulin Légaré.

Les trois représentations de Moi et mon Moulin auront lieu dès 20 h dans le Vieux-Saint-Eustache, au Centre d’art La petite église, lequel sera pour l’occasion transformé pour faire revivre le moulin d’époque, dans une présentation scénique audacieuse imaginée par Jacques Nantel. N’en disons pas plus, pour ne pas éventer l’affaire.

L’histoire tourne autour de Virginie Villiotte dite Latour, qui a géré les destinées du moulin Légaré durant une trentaine d’années après l’avoir reçu en héritage de son mari, Magloire Légaré fils. «Elle doit se battre à travers un monde d’hommes pour faire rouler le moulin pendant 29 ans, explique le metteur en scène Jacques Nantel qui nourrit une admiration sans bornes pour la dame. Je voulais mettre l’accent sur la force de caractère de cette femme. Elle avait une main de fer dans un gant de velours.» Mme Légaré a donc travaillé durant toutes ces années tout en mettant au monde et en élevant ses 18 enfants.

«On veut donner la chance à Saint-Eustache de découvrir des faits historiques, poursuit M. Nantel. Je me suis organisé pour que les gens viennent voir la pièce dans un esprit d’époque.» Les spectateurs auront l’impression de se trouver à l’intérieur même du moulin, tant d’un point de vue visuel que sonore. La pièce est divisée en trois actes où Virginie hérite du moulin, puis le vend à son fils et fait ensuite sentir sa présence dans le bâtiment malgré son absence des lieux.

Le rôle-titre a été confié à la jeune comédienne Jessica Veilleux, qui vit ainsi une première expérience professionnelle dans un rôle au théâtre. L’interprète de Virginie n’en est pas pour autant à ses premières armes sur les planches. Elle baigne dans le théâtre depuis l’âge de 11 ans, où elle a été initiée aux arts de la scène. Elle a par la suite accumulé les rôles dans une dizaine de productions, dont les classiques comme Douze hommes en colère, où elle a joué le rôle du juré numéro 12, La mégère apprivoisée, de William Shakespeare, et Les belles-sœurs, de Michel Tremblay. La jeune comédienne est aussi familière avec l’univers de Constance Joannette, ayant joué dans le rôle de Rose-Aimée Champagne dans la pièce Les voix de la mémoire.

«C’est un grand honneur pour moi, a-t-elle déclaré. Je n’ai pas vécu ce qu’elle a vécu, et je ne le vivrai jamais, mais j’espère faire honneur au personnage.»

Le metteur en scène Jacques Nantel espère que les trois représentations de la pièce constitueront un tremplin pour la carrière des comédiens et artisans de la pièce. À cet effet, une dizaine de billets ont été mis à la disponibilité des producteurs chaque soirée. «Nous représentons des personnes qui ont des différences et qui commencent leur professionnalisation», a précisé M. Nantel.

On peut se procurer des billets à la Librairie Fortier, au Centre d’art La petite église, auprès des comédiens, de M. Nantel et de Mme Joannette.