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Lionel-Groulx: les finissants en cinéma se dévoilent

Lionel-Groulx: les finissants en cinéma se dévoilent

Publié le 04/10/2012

Les 42 finissants en Arts et lettres, Communication et cinéma du collège Lionel-Groulx présentaient le résultat de leurs efforts cinématographiques lors d’une soirée de projection tenue le mercredi 26 septembre, sous le thème Inspiration.

«C’est le fruit de ce qu’on a appris et acquis. Le projet final est présenté ce soir», s’est exprimée Aurélie Angrignon, une finissante.

La soirée a commencé avec un bref montage d’images, lesquelles ont inspiré les jeunes pendant leur parcours. C’est l’aboutissement de deux ans d’études quelque peu bousculées par le récent conflit étudiant, qui se déroulait dans le Théâtre Lionel-Groulx, devant une foule de parents et d’amis.

Un contexte particulier, comme le souligne le professeur Pascal Gemme. «On vient à peine de terminer les productions. Ce n’est pas parfait, mais compte tenu des circonstances, je suis content du résultat et des huit équipes», dit-il en faisant référence à la session condensée qui vient d’être vécue par les étudiants et les professeurs.

Pour leur projet final, les finissants devaient présenter un court-métrage. On a eu droit à plusieurs productions de facture dramatique, ponctuées de sketchs comiques bien réussis, les sketchs Groulx-Show, et même une émission de télévision sous forme d’entrevues culturelles, 5 minutes de gloire. Des artistes en graffiti et un tatoueur ont, entre autres, répondu à leurs questions.

La soirée de projection était animée par Antoni Rémillard-Bourdages, du programme Cinéma, et Yohan Bergeron, étudiant en Interprétation théâtrale. Leurs interventions humoristiques, toujours en lien avec les productions, ont été appréciées du public.

Chaque équipe a traité son sujet de manière différente autant dans l’histoire que dans la présentation des séquences d’images et particulièrement dans le rythme de ces dernières. Le premier film, Les jours perdus, raconte l’histoire d’un fils en garde partagé et comporte une fin touchante, où l’enfant exprime son amour pour ses deux parents.

En d’autres temps, l’histoire se dessine doucement pour ne révéler son sens qu’une fois le tout terminé. C’est le cas de Tempo Giusto et Pointes rompues, où une belle analogie est faite entre un artiste graphique et une danseuse, une œuvre particulièrement sensible.

Dans la deuxième partie, des sujets plus délicats, comme la santé mentale, ont été abordés dans Santé mortelle et Défaillance psychique, dont l’ambiance de suspense était réussie. La dernière œuvre, La Vérité, était un suspense policier bien orchestré, avec trois points de vue différents de la même scène, lors de l’interrogatoire.

Somme toute, le public a eu droit à des œuvres qui, malgré des problèmes techniques au niveau du son, ici et là, lors de la soirée, démontraient une véritable réflexion. Les équipes se sont occupées autant du scénario, de la réalisation, du tournage que du montage graphique et sonore.