C’est donc leur démarche qui fait l’intérêt de ce collectif qui occupe les nouveaux locaux, lesquels sont aussi fort intéressants à découvrir.
L’exposition est sans thème ni contrainte et, chacun y allant de sa recherche et de sa production du moment, on y trouve des installations et du multimédia avec des tableaux tridimensionnels, puisque ces nouveaux espaces dédiés aux arts plastiques offrent aussi un arrimage à même le mur des salles d’exposition.
Ajoutons quelques tableaux, une photographie urbaine hallucinante de précision et une autre fascinante d’évocation de la cité balafrée, aussi une galerie de photographies de DJ comme autant de papillons épinglés après une prestation, et vous avez survolé des installations, parfois sonores, qui vous intéresseront aussi longtemps que vous y porterez intérêt.
Et l’intérêt supplémentaire du vernissage était d’entendre tout ce beau monde échanger quant aux techniques qui ont soutenu ces productions et il faut dire que ces nouveaux locaux, qui remplacent ce qui fut autrefois le Carrefour étudiant, constituent vraiment un espace très bien pourvu pour favoriser la création en arts visuels.
C’est moins rustique que ce ne l’était sur l’étage de cette vieille aile Frenette, qui fait de plus en plus archaïque au vu de ces nouveaux locaux aux équipements de pointe, sinon eux-mêmes à la fine pointe dans leur constitution comme il en est désormais le cas en arts plastiques.
On atteint ces locaux et les œuvres qu’ils recèlent via la porte sud de la rue Saint-Louis. L’exposition se poursuit jusqu’au 16 février.