Joelle Lanctôt, qui peut également se targuer d’avoir chanté pour Céline Dion, invitée d’honneur lors de l’émission En direct de l’univers du 17 septembre dernier, a parlé de son cheminement qui l’a menée des bancs d’école aux feux de la rampe : «J’ai eu la chance exceptionnelle d’avoir une formation solide à Lionel-Groulx, une formation qui m’a outillée à exercer mon métier.  Je peux affirmer que ce programme d’études a contribué à mon développement professionel». Rappelons que la comédie musicale Mary Poppins, vue par plus de 60 000 personnes à l’été,  sera de retour prochainement sur la scène montréalaise.
Journée d’information 
Communément appelée la journée des CISEP-CO (conseiller en information scolaire et professionnelle &#8211; conseillers d’orientation), cet événement annuel permet aux professionnels de l’information scolaire de se familiariser avec les programmes et les nouveautés pédagogiques offertes par le Collège. Cette année, des présentations ont été livrées sur les programmes de Gestion de commerces, Histoire et civilisation, Techniques de bureautique et Techniques professionnelles de musique et chanson. Le tout nouveau programme de Soins infirmiers était également à l’honneur, ainsi que le Sport-études, les voyages à l’international crédités et le Centre d’aide en bureautique, un concept original et unique au Québec. L&#8217;événement était organisé par la Direction des affaires corporatives et des communications du Collège.

L’interprète de Mary Poppins de passage au Collège Lionel-Groulx

«Je suis partie au Sénégal, toute seule, en 2012, pour aller rejoindre mon homme», raconte-t-elle en parlant du musicien Aliou Guissé, avec qui elle venait d’entamer une relation amoureuse qui s’est mutée en véritable vie de couple, depuis. «Je voulais voir où il vivait», dit-elle.
Un choc culturel
Au tournant de la cinquantaine, celle qui occupe un poste de directrice financière chez un concessionnaire automobile, réalisait alors une sorte de rêve qui n’attendait qu’un motif sérieux, ou même une impulsion qui la mènerait sur ce continent que peu de nous avons eu la chance visiter. «Ça a été un choc culturel», résume-t-elle, en chargeant ces mots de tout le poids qu’on peut imaginer.
Elle y allait également avec la prétention toute occidentale d’apporter les bienfaits de notre culture aux Africains. Vous devinez la suite : «Ce sont eux qui m’ont apporté quelque chose», dit-elle.
Ce quelque chose se résume en fait à l’essentiel : aimer, donner, aider, prendre le temps de vivre et apprécier ce qu’on a. Elle ne comptait évidemment pas en faire un livre, mais les choses s’imposent parfois d’elles-mêmes.
C’est que, pour garder contact avec sa mère, Nataly Jacob-Laurier avait pris l’habitude, chaque jour ou presque, de compiler sur Facebook les expériences vécues et d’y présenter les gens qu’elle avait rencontrés. La finesse du ton, l’humour qu’elle y mettait et l’ouverture manifeste à la différence lui ont gagné un lectorat régulier qui en redemandait, tant et si bien que l’idée d’un livre a germé, avant de devenir cet objet concret, quatre ans plus tard, après plusieurs voyages au Sénégal, ce pays des fous-rires, des arbres plantés à l’envers et des moutons pas d’poil. Du thé à la menthe, aussi, qui se présente en trois déclinaisons possibles.
La chance que nous avons
Le livre est donc fait d’une succession de courts récits, de réflexions, d’anecdotes rigolotes ou parfois moins drôles qui, regroupées sous ce titre (Arrête de te plaindre…), ont pour objet de nous faire prendre conscience de la chance que nous avons de vivre ici, dans ce pays où nous ne manquons de rien.
Une incursion en brousse, une expérience éprouvante avec le redoutable Kankouran, la longue préparation d’un repas, l’auteure nous emmène à la découverte de toutes ces choses, petite ou grandes, qui nous font comprendre que, pour autant que l’on consente à prendre quelque distance avec notre nombril, il existe ailleurs une vie qui est bien vivable, même si elle n’est pas comme la nôtre.
Un monde, par ailleurs, qui n’est peut-être pas aussi moderne que le nôtre, mais qui n’en est pas moins civilisé. «Il y a, ici, des valeurs familiales que nous avons perdues. Là-bas, il n’existe pas de centres pour personnes âgées. Les enfants prennent soin de leurs parents», cite-t-elle en exemple. Des valeurs, dit-elle, qui lui ont permis d’évoluer comme être humain.
Coordonnées
Si vous souhaitez aller y voir de plus près, vous pouvez commander ce bouquin de 132 pages en passant par le site [www.leseditionspremierechance.com]. Vous pouvez aussi vous adresser directeur à l’auteure, sur sa page Facebook.

Arrête de te plaindre toubab!: l’essentiel est en Afrique

Issus du comité de paternité des Laurentides, ces ateliers se font en partenariat entre Calenbourg et l&#8217;Université du Québec en Outaouais (UQO).
Les rencontres gratuites, animées par Bernard Bisson et Josée Maltais, ont lieu au pavillon Saint-Jérôme de l’UQO chaque semaine. Elles permettent aux hommes de réfléchir sur leur rôle de père ou de beau-père et sur les défis qui y sont associés.
«Le but premier de ces ateliers est de permettre aux hommes présents d’échanger entre eux et de prendre conscience de leurs compétences. Un thème différent est exploré chaque semaine selon les préférences des participants. Nous tentons au fil des rencontres d’aider ces hommes à trouver de nouvelles façons de faire avec leurs enfants et à développer des attitudes favorisant l’harmonie familiale. Nous souhaitons aussi qu’ils s’approprient des moyens pour favoriser une saine discipline et qu’ils acquièrent une meilleure compréhension de leurs enfants et d’eux-mêmes en tant que parents», mentionne Julie Garneau, agente de liaison pour l’IAP qui siège également au comité de paternité dans la région des Laurentides.
Les hommes intéressés par ces ateliers peuvent contacter directement Julie Garneau, à julie.garneau@uqo.ca ou au 450 530-7616, poste 4109.