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<em>Les grands sentiers: </em>une série pour nous faire aimer l’hiver

Charlem s’initiant au snowscoot, au mont La Réserve, à Saint-Donat.

Les grands sentiers: une série pour nous faire aimer l’hiver

Publié le 19/01/2016

Il faudra patienter jusqu’au mois de janvier 2017 avant de voir la première émission, sachez seulement que l’hiver, qu’on cherche souvent à faire fondre à coups de jurons bien sentis, est une saison magnifique qu’on peut traverser dans la joie et la contemplation! Parole de Charles-Émanuel Brossard.

On vous l’a plus souvent qu’autrement présenté pour son travail d’artiste-peintre, peut-être ne saviez-vous pas que celui qui signe ses tableaux sous le pseudonyme de Charlem est aussi un animateur de télévision doublé d’un passionné de plein air.

D’abord, les Laurentides

Il en avait résulté, il y a quelques années, une série produite par TVBL (la télévision des basses-Laurentides) et qui, sous le titre Destination Laurentides, nous faisait connaître les différents attraits touristiques de la région.

Suivant la même idée, Charlem et son producteur, Richard Duquette, rappliquaient avec la première mouture de la série Les grands sentiers, une douzaine d’émissions consacrées à la découverte du Québec par l’exploration des sentiers de marche et des espaces verts, que Vidéotron avait jugée assez bonne pour la diffuser à travers la province.

Et maintenant, le Canada

L’idée avait plu à la chaîne UNIS, une division de TV5, qui a racheté la série à Vidéotron pour la rediffuser et qui vient d’embaucher Charlem et son producteur Richard Duquette (il est aussi directeur photo et concepteur) pour le tournage d’une nouvelle saison qui couvrira le Canada tout entier.

En bout de ligne, ça donnera douze nouvelles émissions tournée dans autant de régions du pays et qu’on nous fera découvrir à travers une cinquantaine d’activités, chacune faisant l’objet d’un reportage distinct. Les deux idéateurs du projet voyageront alors avec la réalisatrice Émilie Marchand (qui tiendra aussi la caméra) et Julien Lapszynski, preneur de son et technicien de drone.

«On ira partout, du Yukon jusqu’à Terre-Neuve, dans les Laurentides, au Saguenay et dans Charlevoix, en Abitibi et en Gaspésie, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse»,énumère un Charlem fébrile, qui se donne aussi pour mission de nous amener à la rencontre de la nature et de l’hiver.

«Il s’agit de sortir un peu pour constater la magnificence de l’hiver, après la grisaille de l’automne. L’hiver, c’est blanc, c’est tranquille, les paysages sont splendides. Tu te rend compte que la nature continue à vivre», exprime un Charlem résolu à nous le faire découvrir de toutes sortes de manières.

Par exemple, on le verra accompagner un trappeur au Saguenay, faire du snowscoot à Saint-Donat, du canot à glace dans Charlevoix, on le suivra dans les montagnes du Yukon et jusqu’à Dawson City, chaque fois en portant un costume de circonstance. «On n’a pas le budget du National Geographic, mais on a autant de volonté. On travaille fort», dit-il, en précisant que l’accessibilité au grand public est un critère quant au choix des lieux et des activités.

«À travers tout ça, ce que je trouve intéressant, poursuit-il, c’est qu’on continue à parler de la nature, d’intéresser les gens à la terre. On n’est pas juste des internautes. On est des Terriens!», de s’exclamer un Charlem émerveillé par l’immensité du territoire canadien. «J’ai traversé le pays deux fois et l’espace que la nature y occupe me frappe à chaque fois. En parcourant ces grands paysages, ces grands horizons, j’essaie parfois de me mettre dans la peau de ceux qui les ont découverts et ça me touche», dit-il.

Un volet international?

Après avoir parlé de ses Laurentides natales, puis du Québec et maintenant du Canada, verra-t-on éventuellement un Charlem international, parcourant le vaste de monde, sa caméra sous le bras?

«Il y a deux Charlem : l’aventurier et le peintre. Ce serait intéressant de les faire converger», répond le principal intéressé, qui est aussi un passionné d’archéologie et qui pourrait un jour faire la tournée des sites de fouilles, partout dans le monde, afin de nous faire découvrir quel fut l’apport des artistes dans l’évolutions des grandes civilisations.

Un projet qu’il doit, pour l’instant, laisser reposer sur les glaces de l’hiver canadien.