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Les chansons «bien habillées» de Guillaume Lecompte

Guillaume Lecompte

Les chansons «bien habillées» de Guillaume Lecompte

Publié le 03/12/2018

Nous en avions entendu quelques-unes en version démo (piano et voix), alors que l’auteur-compositeur-interprète Guillaume Lecompte s’était hissé jusqu’en demi-finale du concours Ma première Place des Arts, au printemps 2017, voilà qu’il nous propose un premier mini-album intitulé Je n’irai plus aux bois, qui fera l’objet d’un lancement montréalais, le mercredi 5 décembre.

Cette fois, l’artiste originaire de Boisbriand (il vit maintenant à Québec) nous livre cinq chansons serties dans des écrins joliment fignolés par Antoine Mainville qui en signe la réalisation et les arrangements, en plus d’y jouer toutes les partitions de guitare. Le bassiste Mishka Stein et le batteur Arthur Bourdon-Durocher y apportent leur talentueuse contribution, alors que Guillaume Lecompte, en plus de chanter de sa belle voix susurrante, est bien assis au piano.

Une poésie profonde et enveloppante

Elles sont donc fort bien habillées, les chansons de Guillaume Lecompte, valsant et se baladant sur les sentiers de la vie qui passe et du temps qui fuit, débouchant parfois sur des mondes oniriques où l’on dort sous les nénuphars, où l’on se réfugie dans les rêves de l’enfance, quand les jours sont moroses, quand le silence est lourd, quand l’absence fait naître une jolie complainte.

On a tout bonnement envie de les réécouter pour en saisir toutes les nuances et apprécier davantage cette écriture qui se pose en douceur sur la trame musicale, suggérant des images qui n’en sont pas moins fortes et porteuses d’une poésie profonde et enveloppante (Le ciel était clair, pourtant on s’est perdu dedans).

Pas étonnant qu’il ait aussi remporté le deuxième prix du concours montréalais Chante en français, en 2017, et atteint la finale du Festival de la chanson de Saint-Ambroise, en plus de son incursion au concours Ma première Place des Arts, la même année.

Initié au piano à l’âge de cinq ans (il arrive au seuil de la trentaine), Guillaume Lecompte suit les traces du paternel, Alain Lecompte, auteur-compositeur-interprète et pianiste accompagnateur. Il est passé par les programmes de formation musicale intensive (FMI) dispensés à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, avant de compléter son parcours en jazz, au Collège Lionel-Groulx.

Un lancement montréalais

Depuis deux ans, il se produit (c’est désormais son boulot) toutes les semaines au restaurant-bar La Scala, à Québec, où il a lancé son mini-album, le 26 novembre. Il en fera tout autant le mercredi 5 décembre, à compter de 17 h, cette fois au café-bar Le Verre Bouteille, situé au 2112, avenue du Mont-Royal Est, à Montréal.

C’est là que vous pourrez vous procurer un exemplaire de Je n’irai plus aux bois, qui est également disponible sur toutes les plateformes digitales. Vous pouvez en apprendre davantage sur l’artiste en visitant sa page sur Facebook.