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Les 40 ans des BJM: la croisée des chemins

Louis Robitaille lors de son passage

Les 40 ans des BJM: la croisée des chemins

Publié le 21/10/2013

À la direction artistique des Ballets Jazz de Montréal (BJM) depuis 15 ans, Louis Robitaille souhaitait célébrer les 40 ans de la compagnie de danse de belle façon.

«Cet anniversaire n’était pas que symbolique. Les BJM étaient arrivés à la croisée des chemins», a‑t‑il relaté. BJM, c’est aussi une compagnie de danse qui cumule, depuis 40 ans, plus de 900 représentations dans une trentaine de pays.

Il y a plus d’un an, alors en voyage en Europe, Louis Robitaille marchait sur la plage, écouteurs dans les oreilles, angoissé, raconte‑t‑il, et complètement dans le néant par rapport au spectacle qu’il souhaitait monter.

Ce qu’il savait, par contre, c’est qu’il devait trouver une façon d’aller encore plus loin, de raffiner le produit. Il devait souligner l’évolution des Ballets Jazz de Montréal, une compagnie de danse, de jazz à l’époque, au fil des années devenue une vitrine internationale où la danse contemporaine règne, une danse fusion où tous les styles sont utilisés. «La danse est une discipline en évolution, qui n’a pas encore atteint ses limites. Il reste encore tant à faire en danse!» s’exclame‑t‑il.

Passé, présent, futur

C’est finalement à la faveur de quelques verres de scotch, blague‑t‑il, que l’idée a pris forme. «Je voulais faire un clin d’œil à l’héritage de BJM. Je partais d’un thème: “Something old, something borrow, something blue”… c’est devenu passé, présent et futur», explique‑t‑il.

Le spectacle offert par BJM est composé de trois pièces: «Trois chorégraphes qui m’ont toujours bouleversé (Cayetane Soto, Wen Wei Wang, Barak Marshall), trois créateurs qui nous ont amenés sur trois thèmes», poursuit‑il.

La première pièce, Closer, est un duo intimiste chorégraphié par Benjamin Millepied, le mari de l’actrice Natalie Portman et chorégraphe du film Le Cygne noir. «Un superbe cadeau, souffle Robitaille, et un challenge incroyable au niveau de l’endurance et de l’exécution». Ce premier pan du spectacle durera 18 minutes et mettra en scène un duo de danseurs, dont la femme de Robitaille, Céline Cassone.

Suivront Night Box, de Wen Wei Wang, un perpétuel mouvement alliant le ballet contemporain à la danse de rue, et Harry, de Barak Marshall, une pièce inspirée des batailles intérieures auxquelles l’humain est confronté. Avec une trame sonore où alternent jazz, folklore israélien et musique traditionnelle, cette création remplie d’espoir et d’humour entremêle tableaux d’ensemble, trios et duos. Cette dernière pièce, d’une durée de 50 minutes, réunira toute la troupe de danseurs, une douzaine au total, et constituera la finale du spectacle.

Présentement en tournée québécoise, les BJM s’arrêteront à Sainte-Thérèse, ce samedi 26 octobre, avant de conclure à L’Assomption, le 7 novembre, et Valleyfield le 29 novembre.

Pour réserver votre place en vue du spectacle du 26 octobre, visitez le [www.odyscene.com] ou composez le 450-434‑4006. Un apéro danse animé par Louis Robitaille précédera le spectacle, dans le hall d’entrée du théâtre, à compter de 19 h 15.