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Le Salon des arts-Petits formats de Rosemère

Danielle Forget, Caroline Foley, Diane Larose et Michelle Charron, des membres de l’association qui se consacrent aux derniers préparatifs du Salon des arts – Petits formats.

Le Salon des arts-Petits formats de Rosemère

Publié le 13/11/2012

En panne d’idées pour les cadeaux de Noël? C’est peut-être un bon prétexte pour faire un petit détour par la maison Hamilton, à Rosemère, où une trentaine d’artistes exposeront leurs œuvres à l’occasion du Salon des arts – Petits formats, du 22 au 25 novembre.

La direction du Regroupement des artistes de Rosemère (RAR), qui propose deux évènements artistiques durant l’année, s’est rendu compte qu’elle rendait plus accessible l’achat d’œuvres artistiques en proposant des petits formats de 5 x 7 encadrés. Leurs prix étant plus abordables que les toiles de grande dimension, les artistes peuvent ainsi espérer les vendre plus facilement et se faire connaître du même coup.

Parmi les participants, certains possèdent une réputation qui traverse les frontières des Basses-Laurentides. Nathalie Garceau et Lise Boilard ont récemment exposé leurs œuvres dans de prestigieux lieux comme le Carrousel du Louvre, à Paris. Carole Laurence y a, elle aussi, participé précédemment.

Le Regroupement semble curieusement être une affaire de femmes. Seuls cinq hommes sont membres du RAR, qui compte tout de même 74 membres actifs et surtout bien créatifs. Caroline Foley, la présidente du RAR ne sait pas trop comment expliquer leur absence. «Les hommes (artistes) faisant partie d’une association sont plutôt rares», observe-t-elle.

Qu’à cela ne tienne, les exposants proposeront aux citoyens qui s’arrêteront les voir des œuvres aux styles variés, parfois même éclatées. Ils y découvriront aussi de la sculpture et de la poterie.

Michelle Charron, la directrice artistique du RAR, vient de recevoir une mention spéciale de la Société canadienne d’aquarelle, permettant ainsi que l’une de ses aquarelles soit incluse à une tournée de plusieurs villes du Québec, à titre d’artiste invitée.

Caroline Foley, qui a longtemps peint à l’acrylique, explore aussi l’aquarelle. «L’aquarelle m’apparaissait plus spontanée. Je cherchais à faire des dessins plus fluides, sans aller trop dans les détails», affirme celle qui privilégie les personnages et les scènes de rue.

Certains préfèrent travailler avec l’huile, comme Diane Larose. Comme elle n’aime pas trop manier les détails, elle se sert de couteaux pour fignoler ce qu’elle illustre. «Les couteaux, c’est la rapidité. Moi, les détails, j’étouffe là-dedans. J’ai déjà peint des modèles vivants et j’ai maintenant envie de me dégager des balises», dit-elle.

Danielle Forget, au contraire, aime le style figuratif: «Faire un portrait, c’est exaltant pour moi. Je cherche constamment du nouveau, tout en restant figurative.» Se consacrant à la peinture depuis 15 ans, celle-ci a d’abord choisi l’huile avant de se tourner vers l’acrylique, qui lui permet entre autres d’utiliser le glacis, une technique qu’elle aime pour les juxtapositions de reliefs.

Ce ne sont là que quelques exemples de la qualité artistique qui prendra place entre les murs de la maison Hamilton, que la Ville de Rosemère prête gratuitement à l’association pour y tenir son salon d’automne.

Le vernissage du salon des petits formats se déroulera le 22 novembre, de 19 h à 21 h, puis l’endroit sera ouvert le lendemain, de 10 h à 18 h, et les 24 et 25 novembre, de 10 h à 16 h.