logo journal nord-info
icon journal
Le duo Stefie Shock

Stefie Schock de passage dans la salle cabaret de l’église Sacré-Cœur.

Le duo Stefie Shock

Publié le 04/12/2012

C’est en compagnie d’Amélie Mandeville à la guitare, basse et voix que se présentait Stefie Shock, pour un spectacle qui connaissait une de ses dernières représentations devant un public de toute évidence heureux de cette rencontre intimiste.

C’est bien évidemment dans la petite salle de type cabaret de l’église Sacré-Cœur que l’auteur, compositeur et interprète venait livrer ses chansons en formule très dépouillée et vraiment personnelle, vendredi dernier.

On le sait, Stefie Shock est aussi animateur et sa voix pleine et chaude a su garder l’intérêt des spectateurs tant en chanson que dans les commentaires qui les introduisaient.

L’humour pince-sans-rire est toujours à proximité dans le propos du chanteur qui ne se formalise de rien et se permet d’être simplement lui-même. L’acronyme du titre de spectacle, En tête-à-tête, donne le mot «ÉTAT» et c’est comme ça qu’on se sent durant le spectacle: dans un état de bien-être doucereux et charmant.

Le contact avec le public est d’un naturel cultivé de longue date et les quelques références à son alter ego (Johnny Cash) amusent un public autant entiché du personnage que de ses chansons.

On perd évidemment une énergie en passant d’un orchestre de cinq musiciens à cette version duettiste épurée et Le pied dansant comme Tout le monde est triste n’ont pas fait danser la foule. C’est plutôt l’aspect sympathique et la personnalité du chanteur qui font le charme de ce spectacle.

C’est donc une fin de tournée très sympathique que venait nous offrir Stefie Shock avant de s’enfermer avec crayon et guitare pour composer un sixième disque, lui qui met de deux à trois années entre chaque nouvel opus.

Marc Bérubé et Ingrid St-Pierre

Vous n’aurez pas d’autre choix que de passer deux soirées entières au cabaret de l’église Sacré-Cœur pour y entendre les deux artistes les plus étonnants de l’heure.

D’abord, ce jeudi 6 décembre, nous recevrons le Franco-Manitobain Marc Bérubé, qui partage une communauté artistique avec les Patrick Watson et Rufus Wainwright. C’est vous dire le niveau musical du chanteur et pianiste de formation.

Les musiques sont superbes et la voix absolument aérienne, avec des accents toniques saisissants. Nouvellement établi à Montréal, cet artiste témoigne du fait que seule la culture transcende les frontières au point d’unir le Canada. Son groupe s’appelle The Patriotic Few, c’est tout vous dire.

Et le lendemain 7 décembre, nous retrouvons la sémillante Ingrid St-Pierre qui nous avait littéralement tous enjôlés, en première partie de Robert Charlebois, au point où nous étions prêts à remettre la rencontre avec le grand Garou de quelques minutes pour entendre d’autres de ses petites chansons finement écrites et délicieusement interprétées.

Les quelques minutes passées avec l’auteure, compositrice et interprète avaient été trop courtes. Merci à notre diffuseur d’y avoir ajouté cette délicieuse opportunité.

Et puisque les billets ne sont qu’à 25 $ pour Marc Bérubé et 20 $ pour la belle Ingrid, alors considérez que c’est l’aubaine de l’année qui s’achève, le tout dans une formule cabaret absolument sympathique.

Pour tout autre renseignement, passez via le site [www.odyscène.com] ou téléphonez au 450-434-4006 pour réserver une table dans cette formule cabaret.