Nous vous parlons des élèves de 3e, 4e et 5e secondaires inscrits en option Design, qui ont répondu avec enthousiasme à l’appel lancé en début d’année par leur enseignante, Evelyne Mireault, qui leur a suggéré de plonger dans l’univers cinématographique de Tim Burton, avec L’Étrange Noël de monsieur Jack, dont les personnages ont joué les effaroucheurs en règle, en cette journée du 31 octobre.
Un évènement attendu
«C’est un projet qui existe depuis quelques années et qui servait d’abord à présenter une exposition des travaux des élèves de design, explique Mme Mireault. Avec le temps, ç’a pris de l’ampleur et d’autres professeurs se sont joints au projet, d’où l’animation par les élèves en art dramatique.»
De fait, en cette journée d’Halloween, ceux-ci s’étaient dissimulés dans l’impressionnant décor aménagé par les élèves d’arts plastiques et de design, prêts à surgir à tout moment (gentiment tout de même), le tout se déroulant dans la pénombre, avec effets sonores et éclairages de circonstance.
Le thème est différent chaque année, a-t-on également appris, et c’est à la Foire de l’horreur et ses clowns macabres que succédaient les personnages gravitant autour du célèbre M. Jack. «Il y a énormément de matériaux: papier mâché, broche à poules, styromousse, polystyrène, tissu, carton, peinture et différents accessoires» , d’énumérer l’enseignante, en soulignant la participation des élèves du programme Arts et multimédia (PAM) de 2e secondaire, ceux d’arts plastiques, également en 1re et 2e secondaire.
Un sentiment de fierté
Tout ce ralliement de créativité et de travail manuel aura donc convergé vers cet événement de fort calibre et non moins éphémère puisque le tout était destiné à être démonté dès le lendemain et à n’être plus qu’un joli souvenir pour les participants et les visiteurs.
Pour la directrice de la PST, Geneviève Bourdeau, l’exercice porte évidemment une grande valeur pédagogique. «Ça permet de mettre en application tous les apprentissages des élèves pour un seul événement et de les faire travailler en collaboration. C’est sans compter toute la fierté que ça leur apporte, le sentiment d’efficacité que ça leur procure» , exprimait cette dernière.
«C’est un projet qui est maintenant attendu chaque année. La ligne d’attente s’allonge chaque fois» , renchérissait Evelyne Mireault, laquelle nous apprenait du même coup que nous y posions le seul regard provenant de l’extérieur puisque le privilège de visiter ce Corrid’art hanté n’appartient, pour le moment, qu’aux élèves et au personnel de l’école…