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Le Collège obtient 1,8 million $ pour la toiture et l’escalier

Le Collège Lionel-Groulx pourra aller de l’avant concernant les travaux de réfection de la toiture de l’aile Ducharme et de l’escalier extérieur de l’entrée principale, rue Saint-Louis. (Photo Claude Desjardins)

Le Collège obtient 1,8 million $ pour la toiture et l’escalier

Publié le 31/05/2019

Le Collège Lionel-Groulx souhaite toujours aller de l’avant dans le dossier de la réfection de l’oratoire Saint-Joseph, mais doit analyser de nouvelles pistes pour en assurer le financement, après avoir essuyé un refus de la part du gouvernement du Québec.

En fait, nuance la coordonnatrice des communications de l’institution thérésienne, Julie Loyer, le Collège avait d’abord fait une demande concernant l’oratoire, mais aussi pour réparer la toiture d’ardoise de l’aile Ducharme et l’escalier de l’entrée principale. Or, selon la décision rendue par Québec, l’oratoire ne pouvait être inclus dans cette demande.

La bonne nouvelle, c’est qu’on a tout de même obtenu, de la part du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), une subvention de 1 875 000 $ pour la toiture et l’escalier, ce qui signifie qu’on pourra aller de l’avant dans ce dossier, selon un échéancier qu’on n’est pas encore en mesure de préciser. «C’est un dossier qui date de quelques années. Il faudra donc retourner en appel d’offres, ce qui devrait se faire à la rentrée», précise Mme Loyer.

Ainsi, le MEES a consenti une première enveloppe de 445 000 $ pour la rénovation des marches de l’entrée principale, ce qui requiert de refaire les fondations et le drain français, remplacer les pierres de paliers fissurées, remplacer des pierres endommagées du revêtement extérieur sur le côté des escaliers, enlever les graffitis, refaire les faces abîmées des pilastres en pierre, remettre en état deux pilastres à mi-chemin des escaliers et procéder à l’installation de luminaires par-dessus, comme c’était le cas à l’origine, pour finalement installer un nouveau garde-corps qui respecte le code du bâtiment et les exigences patrimoniales.

Pour ce qui est de la réparation du toit d’ardoise, le coût estimé est de 1 430 000 $. «Nous avons obtenu une subvention du MEES qui couvre la totalité des coûts», précise Julie Loyer.

Retour à la case départ

Pour ce qui est de l’oratoire, le Collège devra donc formuler une nouvelle demande et déterminer à quelle instance il sera préférable de s’adresser: le MCCQ ou le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ).

«Nous en sommes à l’étape de l’analyse et nous voulons prendre le temps de bien faire les choses», indique Julie Loyer, bien au fait que les demandes adressées au CPRQ ont le double avantage de comporter des délais plus courts tout en offrant des subventions beaucoup plus généreuses.

De fait, en parcourant les programmes offerts par le CPRQ, on relève que les subventions peuvent couvrir jusqu’à 80 % des coûts. Au MCCQ, on parle de 40 % de la facture, ce qui change résolument la donne quand on entreprend des travaux estimés, ici, à 900 000 $.

Le hic, c’est qu’il faudrait faire la preuve que l’oratoire Saint-Joseph est véritablement un monument à vocation religieuse, ce dont la Société d’histoire et de généalogie des Mille-Îles, impliquée dans la mise en valeur du bâtiment (voir autre texte), doute fort.

«Nous sommes au courant de ces craintes. Ça fait aussi partie de l’analyse», confirme Julie Loyer.