La maladie n’a pas quitté M. Bérard (au fait, il n’y a aucun remède connu à ce jour), mais celui-ci nous signalait, cette semaine, qu’un autre évènement du genre se tiendrait le samedi 20 février, alors que son autre fille, Noémie, s’est assurée la participation des humoristes Mariana Mazza, Dave Morgan, François Boulianne et Stéphane Poirier (à l’animation), lesquels seront en vedette, dès 20 h, encore une fois sur la scène de l’école secondaire Henri-Dunant, à Blainville.
L’organisation de cet événement constitue le projet de fin d’études collégiales de Noémie Bérard et de ses camarades Marie-Christine Lalande et Wafaa Bayi, toutes trois étudiantes en Techniques de Comptabilité et de Gestion, au Cégep de Saint-Jérôme.
La maladie
Peut-être mieux connue sous le nom de maladie de Lou Gherig, la sclérose latérale amyotrophique est une maladie neuromusculaire dégénérative dont l’issue est fatale et relativement rapide (une espérance de vie de deux à cinq ans).
Dans le cas de M. Bérard, dont la voix, au téléphone, paraît toujours être celle d’une personne qui ne manque pas de tonus, la progression est lente, depuis le diagnostic reçu en juin 2011, mais le pronostic demeure le même.
Le populaire défi Ice bucket challenge a aussi grandement contribué à faire connaître la maladie et surtout la Société de la SLA du Québec, un organisme à but non lucratif qui, depuis 1983, sollicite la population et les instances gouvernementales, tout comme les intervenants médicaux et paramadicaux, afin soutenir la recherche et de mener sa mission qui est aussi d’offrir des services d’accueil, de soutien et de référence aux personnes atteintes de la SLA et à leurs proche.
Actuellement, on estime que 2 500 à 3 000 Canadiens âgés entre 40 et 75 ans souffrent de la maladie. Vous pourrez en apprendre davantage en visitant le [sla-quebec.ca].
Coordonnées
Pour assister au spectacle du 20 février, qui débutera à 20 h, vous pouvez vous procurer des billets, au coût de 25 $, en communiquant les organisatrices, par courriel, à spectaclehumoursla@hotmail.com. On trouvera également des billets à 30 $ à la porte. Le soir du spectacle. L’École Henri-Dunant est située au 200, rue Marie-Chapleau à Blainville.

Le 20 février à Blainville: combattez la SLA par le rire

L’annonce en a été faite par la ministre de la Culture, Hélène David, vendredi dernier à la Maison de la culture Claude-Henri-Grignon, à Saint-Jérôme, en marge de l’exposition <a href="http://bn.nordinfo.com/Culture/2016-01-19/article-4408853/Cure-Labelle%3A-un-hommage-anthropomorphe-livre-en-dix-tableaux/1">Les stations du Curé Labelle</a>, de la peintre fabuliste Dominique Beauregard.
Un personnage d’envergure
«Cet homme que tous nomment familièrement le Curé Labelle, est l’une des figures historiques préférées des Québécois. Il incarne la force physique, la résilience et l’esprit de résistance des pionniers qui ont bâti le Québec, a exprimé la ministre en présentant le personnage comme un missionnaire, un serviteur de l’État et, bien sûr, un colonisateur. C’est un personnage d’envergure comme en en rencontre une fois par siècle.»
À la fois homme d’église et politicien, le curé Labelle, qu’on a surnommé le Roi du Nord, est évidemment reconnu comme celui qui fut le principal acteur du peuplement des Laurentides.
La ministre responsable de la région des Laurentides, Christine St-Pierre, a également rappelé que le curé Labelle avait été à l’origine de l’implantation du transport ferroviaire dans la région, un outil probant de développement, et d’une industrie francophone du papier. «C’était un homme de grande envergure qui aura laissé une marque indélébile en situant l’emplacement d’une vingtaine de villages», a-t-elle évoqué.
Pour sa part, le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, ne cachait pas sa fierté à l’égard de son célèbre concitoyen, inhumé à Saint-Jérôme, en 1891 et dont on soulignera, cette année, le 125e anniversaire de son décès. Ce dernier en profitait pour annoncer un investissement de cinq millions de dollars, dans le cadre d’un projet qui s’ébranlera l’été prochani et qui prendra la forme de travaux destinés à réaménager la Place du Curé-Labelle, le tout s’incrivant dans le cadre d’un projet global appelé Quartier des arts et du savoir. 
Un deuil d’un mois
C’est la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord, qui avait suggéré la désignation du curé Labelle à titre de personnage historique et la présidente de l’organisme, Suzanne Marcotte, racontait qu’au lendemain de sa mort, le 5 janvier 1891, le conseil municipal de Saint-Jérôme adoptait une résolution en hommage au défunt et enjoignait les élus de porter le deuil pendant un mois. «Le conseil avait même résolu de défrayer une parti de ses funérailles qui furent les plus imposantes de l’histoire du Canada, après celles de Sir George-Étienne Cartier, en 1873» raconte Mme Turcotte. 10 000 personnes avaient alors défilé à Sainte-Jérôme. On avait également résolu de changer le nom de la rue Saint-Jérôme  pour celui du célèbre défunt.
Rappelons que François Xavier Antoine Labelle est né à Sainte-Rose-de-Lima en 1833 et qui est décédé à Saint-Jérôme, où il fut curé de 1868 à 1891. La désignation de l’honneur à titre de personnage historique est désormais officielle et son nom figure déjà au Répertoire du patrimoine culturel du Québec que vous trouverez en ligne, au [www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca].

Le curé Labelle est désormais un personnage historique

«Pour la première fois depuis de nombreuses années, nous ne serons pas jumelés à un autre ensemble. L’occasion sera donc idéale pour présenter un concert plus intime», précisait M. Lévesque, lors d’un point de presse tenu à la mairie de Saint-Eustcache.
Le programme
On vante beaucoup l’acoustique de cette église historique érigée entre 1878 à 1883 et qui devrait faire la part belle à un programme aux résonnances modernes, à commencer par un bouquet de textes poétiques écrits en français, ceux de Rainer Maria Rilke, alors soutenus par la musique de Morten Laurendsen, un compositeur américain né en 1943 et toujours actif.
En fait, pour être plus précis, ce sont davantage les voix des choristes qui soutiendront le tout puisque cette œuvre intitulée Chanson des roses ne prévoit aucun accompagnement musical, à l’exception du dernier mouvement. «C’est une œuvre qui comporte des harmonies riches et intéressantes, surprenantes, aussi, tout en restant accessibles», décrit M. Lévesque.
La deuxième œuvre au programme appartient à un autre Américain, Eric Whitacre (né en 1970), qui propose alors Five Hebrew Love Songs, autant de pièces écrites dans une langue que vous ne saisirez sans doute pas. «Il suffira de se laisser emporter par la musique», suggère le chef de chœur.
On réserve également un bon moment à Johannes Brahms (1833-1897) et à ses chants tziganes, 11 courtes pièces regroupées sous le titre Zigeunerlieder. «Toutes les chansons parlent aussi d’amour, avec un caractère plutôt folklorique, bien qu’on y reconnaisse la facture de Brahms», indique encore M. Lévesque, en nous racontant que le compositeur fréquentait les bordels où il jouait notamment des œuvres improvisées au piano, en y intégrant les sonorités de la musique de danse populaire et des bars de l’époque.
«C’est étonnant quand on sait que c’était l’un des personnages les plus érudits de son époque. Il avait donc aussi ce ce côté-là dont on parle moins, peut-être parce qu’on veut garder une image absolue de Brahms», raconte Jean-Sébastien Lévesque, en ajoutant un détail croustillant sur sa voix de fausset, à des kilomètres de sa musique toujours large, imposante et profonde.
Le choeur
Fondé en 1998 , l’Ensemble choral Saint-Eustache est formé d’une trentaine de chanteurs de 18 à 72 ans, de niveaux avancés ou débutants qui ont tous, nous dira l’une d’elles (Françoise Duplessis), «le talent d’aimer chanter». Son directeurmusical suggère alors à ceux qui songeraient à en faire partie, de profiter de ce concert pour constater le chemin qui peut être parcouru par un groupe d’individus en une douzaine de semaines. «Il semblerait que le chant choral est le loisir qui est pratiqué par le plus grand nombre de gens», dit-il, parce que que la chose demeure éminemment accessible (pas besoin d’être un athlète ou d’investir de grosses sommes d’argent) et aussi parce que les plus grandes œuvres chorales ont, de tout temps, été écrites pour faire chanter le peuple.
Les billets sont offerts au coût de 20 $ en prévente (gratuit pour les moins de 16 ans). On en vendra également à la porte, au coût de 25 $, le soir du concert qui débutera à 19 h 30. L’église de l’Annonciation est située au 183, rue des Anges, à Oka. Informations : Marie-Josée Cadieux, 450-473-6184; [www.ecse]; choralesainteustache@gmail.com.