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L’année de Catherine Major

(Photo Yves Déry)

L’année de Catherine Major

Publié le 12/12/2008

La série Découverte du Théâtre Lionel-Groulx est passée trop vite. Tout comme son dernier spectacle, qui aurait pu nous garder sur place pour entendre et voir encore, un peu plus, de ces filles géniales, qui ne sont pas seulement des chanteuses, mais des pianistes très inspirées et d’excellentes compositrices.

Il y avait donc Angèle Courville pour nous entraîner dans une courte trajectoire de quatre chansons, le vendredi 5 décembre à l’église Sacré-Cœur, pour ensuite céder la place à l’irrésistible Catherine Major.

C’était donc la fin de l’année 2008 pour cette série qui nous avait récemment amené Moran et, pour clore cette demi-saison, nous assistions au dernier spectacle d’une année exceptionnelle pour sa copine pianiste et compositrice. Cette série Découverte se déroule bien évidemment dans la petite salle de l’église Sacré-Cœur, dont l’atmosphère et les dimensions lui confèrent une âme, selon Catherine Major, qui est venu y chanter Sahara comme Knock-out, des pièces de Rose sang, bien évidemment, mais aussi des compositions jouées dans l’au-delà comme dans le ring.

En passant, vous savez peut-être que parmi ces filles très inspirantes, lorsqu’elles prennent place au clavier au cœur d’un orchestre, il y a aussi Florence K, que nous ne saurions trop vous recommander.

Autour de Catherine Major, il y avait aussi François Richard aux claviers, pour donner encore plus de consistance à une pianiste de formation dont les compositions sont également nourries de la touche de Mathieu Désy, à la basse comme à la contrebasse, avec l’appui rythmique de Martin Léveillé, à la batterie et aux percussions. Trois solides musiciens donc, qui ont visiblement beaucoup de plaisir à batifoler dans le florilège de la belle.

Il faut également faire valoir qu’Angèle Courville non plus n’était pas seule sur scène, en première partie, avec Philippe-Emmanuel David aux guitares et portant le chapeau du Cocktail pharmaceutique.

The Lost fingers, le 16 janvier

Comme le chantait Michel Rivard: «Salut ti-cul on se r’verraaaa…», le 16 janvier en fait. La série Découverte revivra donc dans la petite église sise à l’angle du boulevard Labelle et de la rue Blainville, dès le samedi 16 janvier, avec les guitaristes de style manouche du groupe The Lost fingers. Le trio réarrange des chansons populaires en jazz très rythmique, avec brio. C’est à ne pas manquer.

Viendront aussi dans cette série le groupe Karkwa, dont la popularité rejoint désormais la notoriété. Ce sera le 30 janvier et il n’y a assurément aucun meilleur endroit pour voir ces spectacles que dans cette salle, tout comme celui de Catherine Durand, qui clôturera la saison le 24 avril.

Tous les renseignements sont disponibles sur le site [www.theatrelg.com]. Vous pouvez également réserver en composant le 450-434-4006.