On connaît bien la contrepartie radio-canadienne, avec son site Web Tou.tv, et il fallait bien évidemment s’attendre à une tout autre offre chez le télédiffuseur provincial, mais aussi avec une autre esthétique.
On remarquera d’abord que toutes les formes artistiques s’y retrouvent, et notamment la littérature, avec une bourse du Conseil des arts et des lettres à hauteur de 150 000 $ pour les œuvres originales destinées à une diffusion sur La Fabrique culturelle.
Déjà pas moins de 300 vidéos sont en ligne et relayables autant sur Facebook que Twitter et Pinterest. Des performances et entrevues, ainsi que des portraits produits par la dizaine de satellites de Télé-Québec viendront nourrir la plateforme.
Les lieux de diffusion comme les créateurs devraient y trouver un bénéfice, puisque le but recherché est de «valoriser les artistes et les évènements culturels régionaux, qui n’obtiennent pas toujours la couverture médiatique qui leur permettrait de se faire connaître du grand public», de résumer Michèle Fortin, présidente-directrice générale de Télé‑Québec.
Des courts-métrages et des œuvres de création seront aussi mis en ligne tout comme sur Tou.tv, mais on remarque une volonté de favoriser la création via la dizaine de bureaux régionaux ainsi qu’une propension à faire notamment valoir les musées qui n’ont pas de visibilité sur le site Web de Radio‑Canada.
Les équipes régionales de Télé-Québec devraient donc s’arrimer aux organismes diffuseurs régionaux, tout comme le Musée d’art contemporain des Laurentides, où se faisait cette annonce de la création de La Fabrique culturelle.
Pour le reste, vous y trouverez un site très dégagé et moins sombre que Tou.tv, mais surtout plus moderne, de même qu’une interactivité avec de courts textes et des capsules vidéo échangeables sur les réseaux sociaux.