logo journal nord-info
icon journal
La danse dans le sang

(Photo Hugo Vincent)

La danse dans le sang

Publié le 02/09/2010

Vous connaissez l’expression «avoir la danse dans le sang»? On emploie souvent cette image pour désigner les personnes qui ont une facilité naturelle à bouger le corps et faire des mouvements de danse. Quand une personne a plus de 40 ans d’expérience en danse à sa feuille de route, ça ne fait plus de doute, elle a la danse dans le sang, dans le corps et dans le cœur.

«J’ai commencé à danser à l’âge de 13 ans au sous-sol de l’église. Il y avait des groupes de danse organisés. Il y avait une fille qui avait besoin d’un partenaire et je me suis dit que je pourrais tenter l’expérience», explique Danny Leclerc, sourire en coin.

Rapidement, la danse s’est révélée une discipline de choix pour ce résidant de Blainville. À l’époque, il s’est lancé dans l’apprentissage des danses latines telles que la salsa, la valse et autres. Avec sa partenaire de l’époque, le couple a multiplié les compétitions aux quatre coins du Québec. «J’aime la danse pour sa créativité, parce que ça fait bouger et aussi parce que ça permet de s’épanouir», confie-t-il.

Les années 1970 et l’introduction de danses comme le rock and roll ont influencé le jeune danseur. C’est également l’époque où il a fait la connaissance de sa femme. «On allait, ma femme et moi, sur les planchers de danse et on gagnait toutes les bouteilles de champagne et les prix», raconte-t-il. Malheureusement pour le danseur, des blessures l’ont forcé à prendre sa retraite de ce type de danse.

«En même temps, la musique country m’interpellait. J’ai commencé à apprendre des pas et à me concentrer sur la danse country. J’ai fait un premier voyage en France, en 1998, avec la troupe. Ç’a été la folie totale», dit-il.

Rapidement, Danny Leclerc s’est illustré parmi les bons danseurs de country à travers le monde. Depuis son premier voyage en France, son nom circule au sein de la communauté des passionnés de country et de danse en Europe, au Québec et aux États-Unis. Tellement qu’il multiplie les voyages en Europe pour participer à différents évènements, concours et activités country.

«Je suis à l’extérieur du pays un peu plus de 90 jours par année. Je suis souvent invité en Europe pour donner des cours et participer, à titre de juge, à des compétitions internationales», mentionne le danseur.

Sur sa carte de la France, plusieurs villes ont été visitées, de même que des villes de Suisse et de Belgique. «Maintenant, je me concentre sur la formation des danseurs et des professeurs. Il y a de mes élèves qui sont champions du monde en danse country», dit-il. En plus de former des danseurs, Danny Leclerc compose des danses. En Europe, il semble que plusieurs associations de danse bougent sur les chorégraphies de Danny Leclerc, alias le cowboy québécois.

Afin de laisser sa marque, Danny s’est lancé dans un important projet, celui d’écrire un lexique de la danse. «La Fédération de danse de France veut avoir mon lexique», dit-il. En plus, il a créé une compétition de danse country, au Québec, dont il aimerait bien qu’elle regroupe les meilleurs danseurs du monde entier. «En France, ils sont intéressés à ce que ma compétition s’inscrive dans le parcours international», explique-t-il, précisant mettre beaucoup d’effort pour améliorer la structure internationale de la danse country.