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Jean-Bernard Livernoche propose une musique favorisant la paix intérieure

C’est Élise Caron

Jean-Bernard Livernoche propose une musique favorisant la paix intérieure

Publié le 07/10/2015

N’avez-vous pas envie de vous laissez parfois bercer par les étoiles? Alors, il vous faut découvrir Ursa Major, l’album musical conçu par le Rosemérois Jean-Bernard Livernoche, que celui-ci a lancé à la Maison Hamilton, le 3 octobre dernier.

Entouré de ses proches, amis et collaborateurs, Jean-Bernard Livernoche faisait ainsi connaître son deuxième opus composé de ses créations. Concepteur de son pour la télévision, l’amateur de musique qui n’a pas encore franchi la trentaine avait lancé en 2011 Find Ourselves, un premier album avec paroles et plus proche du courant Indie.

Pour Ursa Major, Jean-Bernard Livernoche ne voulait pas de textes, que de la musique. Sur les sept pièces inspirées des sept étoiles de la Grande Ourse (baptisées de leur appellation scientifique et en langue arabe originelle) on peut entendre des notes de synthétiseur mais également de guitare acoustique et de base électrique. Ces instruments agrémentent donc Alkaid, Alcor & Mizar, Alioth, Phecda, Megrez, Merak, Dubhe, les sept pièces au nom d’étoiles.

Pourquoi cet intérêt astronomique ? Jean-Bernard Livernoche confie s’être laissé inspirer par une séquence de sa jeunesse, au chalet de ses grands-parents, près de Mont-Tremblant. «Au mois d’août, le ciel y est clair et on y voit briller les étoiles comme à aucun autre moment de l’année. Ils m’ont appris à prendre le temps de regarder le ciel, à observer les étoiles et à repérer la Grande Ourse. Je me suis dis que ça pourrait être intéressant de faire un album avec cela et les sept étoiles», raconte-t-il.

«Dans la nouvelle conscience qui émerge en notre monde, Ursa Major nous ouvre la porte à notre propre pouvoir et à notre véritable force intérieure. Pour y accéder, nous devons mourir de notre vieille conscience et, pour y arriver, seule la puissance de l’ours qui nous habite peut détruire ou anéantir les limitations de l’humanité», peut-on lire à l’intérieur du CD.

Bien qu’il soit un adepte du Reiki, une activité à laquelle il s’adonne en compagnie de sa conjointe Anne, Jean-Bernard se défend bien d’avoir fait un album Nouvel Âge. «C’est un album ambiant, mais pop. C’est une musique qui peut servir à relaxer, à faire du yoga. J’avais envie de produire un album de musique qui peut faire du bien», explique-t-il.

Il insiste. À la différence des albums classifiés Nouvel âge, le sien propose des pièces avec des mélodies. Pas que des envolées instrumentales. Il a également soigné ses pièces en choisissant bien ses instruments. «Il n’y a pas beaucoup de compositeurs qui font ce type de musique, au Québec», indique-t-il.

Sa mère, Élise Caron, qui est peintre professionnelle, a pris part à son aventure musicale. Pour sa pochette, elle a peint une toile illustrant la Grande Ourse et ses sept étoiles, les plus lumineuses ayant une place privilégiée sur l’album.

Pour le moment, 1 000 copies sont vendues sur iTunes, en plus de la copie téléchargeable payante. D’ici peu, les intéressés pourront toutefois se procurer l’album dans les boutiques spécialisées orientées vers un mode de vie sain.

D’ici là, il est possible d’écouter quatre pièces de l’album en se rendant sur le site du musicien : [www.serenastate.ca].