Posez votre candidature d’ici le 26 janvier à 23 h 59 pour le projet «Ma première fois au théâtre», par téléphone 450 434-5174, poste 110 ou par courriel flapierre@odyscène.com. Seuls critères d’éligibilité: l’enfant doit vivre sa première sortie au théâtre et être âgé de 5 ou 6 ans. Un tirage au sort aura lieu parmi les participants. Les gagnants seront contactés le 27 janvier.

Initier vos enfants gratuitement à la culture

Les candidats seront invités à enregistrer la démo d’une chanson qu’ils pourront garder par la suite. Les membres du jury sélectionneront les démos d’une quinzaine de jeunes artistes pour les faire passer à l’étape des auditions en direct. Dix d’entre eux prendront part à la grande aventure et à la finale du 18 juin au Théâtre Lionel-Groulx. Ils auront notamment la chance de vivre une expérience formatrice avec des artistes tels que Simon Morin, les 2Frères et Andréanne A. Malette, qui agiront comme collaborateurs.
«Blainville en chansons en est déjà à sa 11e édition. Au fil du temps, de nombreux jeunes artistes ont eu la chance de vivre cette expérience et en sont ressortis grandis avant de poursuivre leur parcours. C’est donc avec fierté que nous lançons ce concours qui s’adresse aux jeunes de la MRC de Thérèse-De Blainville. Bon succès aux concurrentes et aux concurrents!», a déclaré Marie-Claude Collin, conseillère municipale et présidente de la Commission de la culture.
Le concours Blainville en chansons est présenté avec l’appui de la Fondation Odyscène et la collaboration du Festival international de la chanson de Granby et du Centre musical de Blainville.

Blainville en chansons 2017: le concours est lancé!

Avec Michel Rivard, Paul Piché, Daniel Bélanger, Lhasa De Sela, Daniel Lavoie, Luc de Larochellière, Isabelle Boulay (la liste est encore longue), ils ont été et sont encore de tous les événements marquants de la chanson québécoise, mais ce sont leurs propres œuvres et surtout leurs instruments qu’ils feront parler, lors du passage du Magneto Trio, le samedi 21 janvier, au Cabaret BMO Sainte-Thérèse.
Le trio existe en fait depuis plus de 10 ans et vient de sortir un deuxième album éponyme (Magneto II), le premier datant de 2005. «On se remet sur les rails», indique Mario Légaré, dans une entrevue téléphonique au cours de laquelle il résume la genèse d’un groupe qui s’est formé de lui-même quand, les après-midis de spectacles (avec Rivard), les gars profitaient des tests de son pour improviser ensemble. «Chacun possède sa personnalité musicale, mais on se connaît depuis tellement longtemps qu’il en ressortait toujours quelque chose qu’on trouvait un peu particulier. On avait beaucoup de plaisir ensemble», raconte-t-il.
Des atmosphères
Or, il est arrivé un moment où, les trois gars ayant quelque temps libre, on a décidé de pousser l’expérience un peu plus loin. Au fil des rencontres tenues au studio de Sylvain Clavette, un premier album est né, brodé à même les canevas d’improvisation qui sont devenues une méthode de travail.
Il en résulte une sorte de jazz atmosphérique, mais ne retenez que la deuxième partie de l’énoncé (Mario Légaré trouve d’ailleurs qu’il n’y a rien de plus difficile que d’essayer de définir une musique) puisque chaque pièce du Magneto Trio installe justement une atmosphère, une ambiance, un motif qui prend tout le temps qu’il faut pour accueillir une procession d’événements sonores qui composent un tout homogène. Outre quelques plages un peu plus abrasives, on fait plutôt dans l’épuration en composant des tableaux dont la matière, appliquée en couches successives, préside à une musique planante et enveloppante. Et très agréable pour l’oreille.
Au service de la musique
«On ne recherche pas le tape-à-l’œil ou l’exploit musical. Je crois que ça vient du fait que, comme accompagnateur, on se met toujours au service de la chanson. Pour nous, ce qui est important, c’est l’atmosphère; le feeling de l’atmosphère», poursuit le bassiste, tout en signalant qu’en spectacle, les gars se lâchent tout de même un peu plus lousses. «On se permet des libertés. On se garde des temps pour improviser», dit-il, tout en faisant l’éloge de ses deux camarades: «À travers les années, Rick a ouvert son jeu. Il joue de plein d’instruments et il les maîtrise de plus en plus. Sylvain est un maître de la percussion rythmique. Et pas juste de la batterie. Ensemble, on essaie de mettre chacune de nos habiletés au service de la musique. On essaye de composer une atmosphère et de lui donner un sens. En fait, le plus dur, c’est de leur trouver des titres!», rigole le musicien.
«Mais l’idée première, c’est le plaisir de jouer ensemble. Avec le deuxième album, on a plus de matériel et le spectacle est plus étoffé. On cherche à faire en sorte que le rendu des deux albums soit riche et complet», dit-il, ce qui n’exclut pas que chacun touche un autre instrument que celui qui fait sa spécialité.
Et que ressent-on quand on a toujours été accompagnateur et qu’on se retrouve à l’avant-scène pour défendre son propre matériel? «C’est un trac beaucoup plus important! Mais le fait de présenter quelque chose qui vient de nous nous rend très fiers. Et puis, on est quand même des vieux routiers», dit-il, tout en invitant le public à une soirée musicale divertissante et diversifiée.