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Ils concluent leurs études sur scène avec Candide

La pièce Candide sera présentée dès le 18 décembre au Théâtre Lionel-Groulx Mots clés : Théâtre Lionel-Groulx, Collège Lionel-Groulx, Candide

Ils concluent leurs études sur scène avec Candide

Publié le 15/12/2021

Les finissants et les finissantes en Interprétation théâtrale et en Théâtre-Production du Collège Lionel-Groulx présentent Candide du 18 au 22 décembre. Adapté du roman philosophique de Voltaire, la pièce met en scène la folie et l’actualité qui réside dans cette histoire qui date du 18ème siècle.

Les spectateurs plongeront dans l’univers de Candide, un jeune garçon optimiste qui vit dans un château en Westphalie et dont son maître de philosophie lui enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. « C’est la théorie selon laquelle tout est fait pour le mieux et que tout est bien. Chaque fois qu’il y a un obstacle dans l’épopée de Candide, il se rappelle que Pangloss lui a enseigné que si quelque chose se passe, c’est pour le mieux. C’est dans cet esprit-là qu’il va régler ses conflits », détaille Simon Dufresne interprète de Pangloss et finissant au Collège Lionel-Groulx.

C’est Hugo Bélanger qui fait l’adaptation théâtrale du conte de Voltaire et qui a mis en scène la pièce que les finissants présenteront du 18 au 22 décembre. « J’avais le goût de monter Candide depuis longtemps et là l’occasion s’est présentée », confie le metteur en scène. Bien que l’histoire porte son lot de tragédies et de questionnements, Hugo Bélanger dévoile une pièce imagée et dynamique. « Il arrive pleins de choses horribles dans le spectacle, mais c’est toujours avec un humour pour rire un peu des humains. C’est très ironique. Même s’il y a des guerres, des massacres, ce n’est pas que noir et sombre, il y a étrangement beaucoup de légèreté », décrit-il.

La mise en scène d’Hugo Bélanger se distingue notamment par la diversité des styles de jeu que les comédiens ont explorés dans cette présentation. « C’est du théâtre physique. Il y a toujours quelque chose qui se passe et il y a plusieurs types de théâtre, il y a de la comédie, du théâtre d’ombre et c’est ça qui m’interpelle. C’est stimulant, très éclaté et coloré. C’est ça la force d’Hugo », confirme Simon Dufresne.

De 1759 à aujourd’hui

« Quand j’ai appris qu’on allait jouer Candide je me disais qu’on allait tomber dans quelque chose de trop philosophique, de lourd. Je me demandais à quoi ça allait ressembler », avoue Simon Dufresne. Toutefois, il était important pour le metteur en scène que la pièce soit au goût du jour même si elle dévoile les réflexions tirées de l’époque des Lumières.

« Quand les étudiants ont lu le texte, ils ont compris les messages et ils reconnaissaient notre époque dans l’histoire. Il y a aussi un côté ridicule que Voltaire voulait et ça ils l’ont compris assez rapidement », explique Hugo Bélanger. En effet, l’histoire remonte à une époque où les humains commencent à se questionner en tant qu’individus et quant à la réelle liberté de leurs actions. « Ce qui m’attire dans cette pièce, c’est que Voltaire est beaucoup en avance sur son temps. C’est très d’actualité, même si on est au 18ème siècle et je trouve que les références qu’Hugo a fait sont vraiment géniales », clôt Simon Dufresne qui sera Pangloss dans les prochains jours.

Les finissants et les finissantes présentent Candide au Théâtre Lionel-Groulx les 18, 20, 21, 22 décembre, à 19 h 30 et dimanche 19 décembre à 14 h. Des billets sont disponibles en ligne sur le site my.weezevent.com.