logo journal nord-info
icon journal
Il est permis d’espérer

Il est permis d’espérer

Publié le 26/02/2021

À pareille date, l’an dernier, le PTDN entrevoyait la saison 2020 avec une fébrilité renouvelée. On s’apprêtait à inaugurer la salle du Centre de création de Boisbriand, en présentant la nouvelle pièce de Simon Boulerice, auteur à succès, metteur en scène et comédien, formé de surcroît à l’École de théâtre professionnel de Lionel-Groulx.  Quand soudain le temps s’est arrêté.

«On tient pour acquis qu’on présentera la pièce cette année. On a déjà commencé les répétitions», affirme Mélanie St-Laurent, bien au fait que rien n’est gagné pour autant. Mais bon, l’espoir est bien vivant et un nouvel assouplissement des mesures sanitaires permettrait à tout le moins d’accueillir une cinquantaine de spectateurs à la fois, pour applaudir cette 23e production intitulée Nous nous sommes tant aimés.

Dans une mise en scène de Charles Dauphinais, on y sera témoin des retrouvailles d’un groupe d’amis qui, une trentaine d’années auparavant, fréquentaient la même école secondaire. Sur scène, outre Marie-Hélène Thibault, on retrouvera les quatre cofondateurs du PTDN, Mélanie St-Laurent, Sébastien Gauthier, Luc Bourgeois et Louise Cardinal.

Un rassemblement

Ils furent à ce point interdits au cours de la dernière année, voilà que le thème du «rassemblement» vient de s’imposer au cœur d’un projet de création qui pourrait s’incarner sur scène en décembre, si les choses se passent comme on l’entend.

«Ça ressemblerait à un collage qui intégrerait la chanson, le conte, l’histoire et le patrimoine laurentien», résume Mélanie St-Laurent à propos de ce projet embryonnaire, une idée qui revient ponctuellement, tout de même, dans les conversations des artisans du PTDN.

«On a envie d’explorer, à travers les années, les différentes cultures, les différentes ethnies, ce que signifie profondément la notion du rassemblement», ajoute la directrice, qui fait tout de suite un lien avec ce bâtiment, qui abritait jusqu’à tout récemment une église, et qui en forcément accueilli plus d’un au fil des ans.

La chose se présenterait alors comme un spectacle de variétés, quelque chose d’éminemment festif qu’on voudrait revisiter chaque année, juste avant de plonger dans le temps des Fêtes. On pourrait même utiliser cette salle à géométrie variable pour y installer des tables en formule-cabaret.

«Ce serait une sorte de rendez-vous dansant et folklorique, laisse tomber Mélanie St-Laurent, tout en donnant l’impression de rêver tout haut. En tout cas, on a bien hâte de vivre un partage avec les gens.»