Peut-être avez-vous déjà entendu cette jolie voix qui fait notamment partie de l’univers musical de la série Nouvelle adresse, à Radio-Canada, avec les chansons Mon parfum et Apprendre à tomber, c’est d’abord au Festival international de la chanson de Granby (là ville où elle a grandi) que la jeune femme s’est fait remarquer, en atteignant la finale du concours, en 2012, avant de briller à nouveau aux Francouvertes 2015, avec une place en demi-finale.
Un premier album
Chemin faisant, Rosie Valland a produit un mini album, en 2014, lequel a pavé la voie à son véritable premier opus, Partir avant, lancé en septembre dernier.
On y entend neuf chansons planantes et aquatiques, livrées d’une voix feutrée, tout en retenue, portant des mots qui parlent d’amour et de solitude, de rupture aussi, des textes courts et épurés, qui se répètent parfois en livrant poétiquement leur message (Dis-moi où tu vas, car j’irai loin de là).
À part le fait de se démarquer dans les concours, Rosie Valland est tombée dans l’oreille et le cœur de quelques artistes établies, comme les Sœurs Boulay, qui lui offrent régulièrement des premières parties.
«Je la sens vraie»
C’est aussi le cas d’Ariane Moffatt qui nous confiait, lors d’une entrevue réalisée au début du mois d’octobre, tout juste avant de reprendre la tournée 22 h 22, que c’est par le biais des réseaux sociaux, à la suite des Francouvertes, qu’elle avait découvert cette artiste émergeante. «J&#8217;aime sa plume, sa capacité de se livrer, d&#8217;être fragile, dans ses chansons. J&#8217;aime la sonorité de son album. Je la sens vraie», nous disait-elle à propos de Rosie Valland.
À vous de la découvrir, tout juste avant de renouer avec la vedette du jour (qui vous promet, de son côté, une «expérience enrobante et douce»), ce vendredi 5 février à 20 h, à la salle du Zénith sise au 305, Avenue Mathers à Sait-Eustache. Billetterie : sur place ou par téléphone, au 450-485-0848; réseau Admission : 1-855-790-1245 ou [www.admission.com] ; Service des arts et de la culture de à Saint-Eustache, 450-974-2787 ou [www.lapetiteeglise.com].

En première partie d’Ariane Moffatt: en vol plané avec Rosie Valland

L’artiste révélée à elle-même après sa retraite de l’enseignement a présenté ses œuvres dans le cadre de l’événement Distinctions arts visuels, qui se poursuit à la galerie d’art Blainville, Jusqu’au 7 février.
L’exposition met en vedette le travail de création de quatre artistes, préalablement sélectionnés parmi plusieurs autres par un jury. Un honneur pour un artiste. C’est ainsi que les peintures de l’enseignante en arts de Sainte-Sophie ont trouvé leur place sur les murs de la discrète galerie les 29, 30 et 31 janvier derniers.
L’émotion créative
Des impressions sans prétention. Ce thème lui est apparu le plus approprié pour décrire l’ensemble de ses œuvres où le figuratif se révèle parmi les jets abstraits de ses pinceaux.
Ses sujets de prédilection? Charlotte Gagnon peine à répondre. L’artiste en elle livre sur toile ses émotions, celles du moment, tributaires des évènements de la vie, celles plus sombres, que l’on préfère garder cachées.
«Les arts, c’est un langage. Mes toiles, ce sont des périodes de ma vie», tente-elle d’expliquer en faisant visiter les quatre segments d’exposition.
De fait, certains éléments reviennent parfois d’une toile à l’autre. Le gris est omniprésent sur l’une des collections. «C’est ma période grise, dit-elle spontanément. Ma retraite», souligne la peintre en pointant le squelette au centre d’une toile où figure trois personnages. La mort comme symbole de transition.
Il y a aussi le carré qui se déploie sur bon nombre de ses tableaux. Le cube multiple, la table, la chaise, objets et formes qui se fréquentent assidûment. Des détails n’apparaissant parfois pas de près, mais qui s’observent avec intérêt en prenant de la distance.
L’une des toiles est intrigante avec sa chaise croche, déstabilisée. Elle illustre en fait Charlie Hebdo. Une femme derrière l’écran qui semble bien songeuse. C’est La penseuse, un clin d’œil au célèbre Penseur de Rodin.
«Parfois, on pense que je travaille seulement avec l’abstrait, mais il y a un processus abstrait qui amène à l’image», explique l’artiste.
Sortir du cadre
Et malgré la multiplication des cubes, une forme rappelant la structure, l’artiste assure vouloir sortir du cadre, justement. «Je veux me libérer du connu», indique Mme Gagnon, en précisant que le propos de son pinceau reste irrationnel.
Force est de constater que lorsqu’elle sort de la carrure, l’artiste Gagnon peut aussi se perdre dans les rêves. L’une de ses collections aux évoque la confusion avec ses formes nébuleuses, comme dans un rêve.
Même son rapport au cube irrationnel. Elle ne s’explique pas pourquoi le carré revient si souvent avec les tables et les chaises. «Elles sont apparues comme ça. Je ne me suis pas posée la question», répond-t-elle.  
Charlotte Gagnon a mis un an pour créer cette série de tableaux fort jolis, il faut en convenir. Voilà une artiste qui mérite d’être connue. En attendant d’être reconnue.

Charlotte Gagnon: de l’émotion à la création

Pour fêter ses 30 ans, Odyscène a proposé à ses invités un spectacle d’humour exclusif nommé Quatre humoristes, une soirée! Les spectateurs ont donc eu la chance de rire des blagues tirées du nouveau matériel de Louis-Josée Houde, un des humoristes les plus appréciés du Québec. Patrick Groulx, Phil Roy et Philippe Laprise ont complété ce quatuor d’humoristes qui a tenu la scène pendant 90 minutes
Chez Odyscène, on affirme que cet événement bénéfice a connu un succès au-delà de toutes attentes, grâce au travail des membres du conseil d’administration de la Fondation Odyscène, sous la présidence d’honneur de Daniel Gosselin, du Groupe Cyr &#038; Lyras.
«Odyscène figure maintenant comme une incontournable plaque tournante culturelle de la région des Basse-Laurentides. En 30 ans, ce sont plus de 3 000 représentations et 1 million et demi de spectateurs qui ont fréquenté nos salles. Cette soirée-bénéfice est donc particulièrement importante pour Odyscène parce qu’elle permet au diffuseur de continuer à faire ce qu’il fait remarquablement bien depuis maintenant trois décennies. Sans les entreprises de la région et les spectateurs fidèles qui nous suivent et nous appuient depuis le début, la Corporation n’aurait pas été celle qu’elle est aujourd’hui et, pour tout ce soutien, nous vous remercions», a déclaré Serge Dion, président du conseil d’administration d’Odyscène.
Odyscène tient finalement à remercier les partenaires qui ont fait de cet événement un franc succès.

Fondation Odyscène: la Soirée-bénéfice rapporte 50 000 $