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Doba sans Caracol

Photo Michel Chartrand:Doba, ou Dorianne Fabreg si vous préférez, dans le cadre des Jeudis Show de Blainville.

Doba sans Caracol

Publié le 08/07/2011

Doba, c’est Dorianne Fabreg, aujourd’hui sans Carole Facal avec qui elle a bourlingué sur la planète avec leurs trois disques, Le calme son, Homa et Soley. Elle voyage désormais seule et c’est au parc Blainville que nous la retrouvions, dans le cadre des Jeudis Show.

Exit DobaCaracol, nous avions applaudi avec joie ce que Carole Facal amenait seule sur scène, l’année suivant la séparation du célèbre duo, et voilà maintenant que Dorianne Fabreg en fait autant, à sa manière, deux ans plus tard.

Les pièces sont autant anglophones que francophones et les musiques ont un air de folk assumé. La pièce Here and there donne une belle impression de l’univers musical de la jeune femme qui continue toutefois à explorer les styles d’une pièce à l’autre, jusqu’à redonner une autre vie à Eleanor Rigby qui «ramasse le riz dans une église où un mariage a eu lieu».

Avouez que c’est bizarre, de l’anglais en français, mais rassurez-vous, elle la chante en anglais sur de nouveaux arrangements.

C’est en fait la seule pièce connue (des Quarrymen) qu’interprète Doba. Tout le reste est composition et invention de son cru et toujours du matériel très valable, et parfois fort intéressant.

Les variantes musicales sont constantes et jamais on ne pourra qualifier la musicienne de se faire autoplagiaire de DobaCaracol, puisque, tout comme son ex-colistière, c’est définitivement son univers artistique qui s’exprime.

La réponse des Blainvillois fut enthousiaste et il sera intéressant d’écouter le résultat, lorsque toutes ces nouvelles pièces seront gravées sur disque.

En passant, c’était amusant la blague du bassiste qui disait «accordez-nous un instant», tandis que Doba accordait sa guitare.

Nous avons échangé avec les responsables des Jeudis Show quant à cette formule itinérante, qui passe d’un parc à l’autre. En comparant aux Beaux Lundis de Boisbriand, il faut dire que la foule est trois fois moins imposante à Blainville. Mais l’intimité du chapiteau et l’opportunité de rester dehors malgré la pluie sont des avantages de cette formule qui, il faut bien l’avouer, brille par son originalité.

En fait, on ne vise pas tant le nombre comme la promotion de la vie de quartier avec ces spectacles qui passent d’un parc à l’autre, en couvrant le territoire de la ville avec des prestations intimistes sous le chapiteau.

Jérôme Charlebois au parc Blainville

Avec un père comme le sien, la promotion s’est faite toute seule. Jérôme Charlebois viendra nous présenter les pièces de son deuxième disque, Jéromanimé, avec les chansons J’aime ses défauts et J’aime les filles.

Un plaisir assuré donc au parc Blainville, le 14 juillet prochain (Allons, enfants de la patriiiie… air connu), avec un artiste à découvrir dans un spectacle de proximité.

On rejoint le parc Blainville par le chemin du Plan-Bouchard, à la hauteur de la 70e Avenue, via le boulevard Labelle.