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Une incursion dans la jungle amazonienne, avec Mélanie Perreault et Marion Arbona.

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Toute une galerie de personnages vous attend dans cet immeuble imaginé par Mélanie Perreault et Guillaume Perreault.

Deux leporellos signés Mélanie Perreault

Publié le 29/10/2018

Maintenant que nous avons toute votre attention, apprenez, si vous ne le saviez pas déjà, qu’un leporello est un livre qui se déplie comme un accordéon et que l’auteure thérésienne Mélanie Perreault en a publié deux très jolis exemplaires, en début d’année, aux éditions Les 400 coups.

Vous avez bien lu. En début d’année. Et puisqu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et que les livres sont éternels, permettez qu’on vous parle de ces deux titres qui s’ajoutent à la quinzaine d’ouvrages portant le paraphe de Mélanie Perreault, dont Rosalie entre chien et chat, maintes fois primé et notamment finaliste aux Prix du Gouverneur général, en 2015.

Le jour et la nuit

Cette fois, avec Dans la jungle amazonienne, il y a… et Dans mon immeuble, il y a…, la connivence avec les illustrateurs est encore plus évidente et l’objet-livre que vous mettrez entre les mains de votre enfant (on s’adresse ici aux trois ans et plus) devrait lui faire passer un bon et long moment, une fois qu’il aura assimilé les mots de l’auteure, à observer la pléthore de détails qui y fourmillent.

Le concept de ces leporellos publiés dans la collection Hop La! de cette maison d’édition montréalaise nous fait alors passer progressivement du jour à la nuit en explorant un lieu précis jusque dans ses moindres recoins. C’est le cas pour le premier des deux titres mentionnés plus haut, illustré par Marion Arbona, où l’action gravite autour d’un gros arbre et dans les branches de celui-ci. On y croise quantité d’animaux et d’insectes et l’on observe que cette végétation luxuriante est l’habitat d’espèces qui se relaient selon que le soleil ou la lune règne sur la jungle.

Une allusion à Mozart

Le deuxième, intitulé Dans mon immeuble il y a… et illustré par Guillaume Perreault, nous amène à la rencontre de divers personnages résidant dans ce bâtiment qui fait bien onze étages. Vous aurez deviné que leurs activités diurnes et nocturnes ne sont pas de même nature et qu’il y a aussi, dans les dessins de M. Perreault, énormément de matière à découvrir.

Notez que ces leporellos, en format fermé, font 7 x 5 pouces et qu’une fois déployés sur la hauteur, ils mesurent 7 x 55 pouces. Ils doivent cette appellation au personnage de Leporello, valet de Don Juan dans l’opéra Don Giovanni de Mozart, alors qu’il défile l’interminable liste (pliée en accordéon) des conquêtes amoureuses de son maître.