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Des œuvres dans la nature du Bois de Belle-Rivière

(Photo Pierre Latour)

Des œuvres dans la nature du Bois de Belle-Rivière

Publié le 30/07/2010

Finie l’époque où les œuvres restaient cloîtrées dans un musée ou encore dans un atelier d’artiste. Afin de libérer le génie créatif et afin de faire connaître d’une nouvelle manière le travail des artistes de tous les horizons, le Parc régional du Bois de Belle-Rivière récidive avec sa quatrième édition du Sentier Art 2010. Une occasion pour toute la famille de se familiariser à l’art tout en découvrant les beautés de la nature.

Le projet d’introduire l’art dans la nature a pris forme en 2007. L’idée a émergé dans la tête de l’artiste de Sainte-Thérèse, Suzanne FerlandL. «Quand on est artiste, on cherche toujours de grands espaces pour exposer ou encore pour créer. J’ai eu l’idée de demander aux gens du Parc pour lancer un projet nouveau», explique-t-elle, visiblement satisfaite de l’ampleur et de la croissance que le projet a connue au fil des années.

Jusqu’à présent, les organisateurs ont eu la confirmation que huit œuvres d’artistes provenant des États-Unis, de la Belgique, de l’Argentine ainsi que de diverses régions du Québec et du Canada viendront enrichir le Sentier Art en 2010. «Toujours dans le but d’établir l’art et l’artiste dans l’espace public, Sentier Art reçoit quatre nouveaux artistes pour une création in situ en forêt», précise l’artiste qui agit également à titre de commissaire de l’exposition.

En 2010, la France est à l’honneur. Deux artistes venant de l’Hexagone seront sur place du 29 juillet au 15 août, afin de créer une œuvre. Il s’agit de Florence Carbonne et Édith Meusnier. Sur le côté canadien et québécois, les amateurs d’art auront la chance de découvrir le travail de David Moore et de Jeane Fabb, deux artistes de grande renommée. «Ces artistes auront la lourde tâche de créer et d’intégrer à la nature des œuvres inédites, en continuité avec leur démarche personnelle, mais qui répondent au concept particulier de la transformation progressive dans le temps, sur une période d’au moins dix ans», indique Suzanne FerlandL.

Satisfaite du résultat des années passées, l’artiste-commissaire mentionne que les œuvres trouvent de nouvelles vies à travers les années et les transformations du temps. «Les éditions passées montrent que le défi relevé par les créateurs invités donne des résultats uniques et assez extraordinaires, que l’expérience est enrichissante pour les aides-bénévoles de plus en plus nombreux qui y participent et que la découverte est surprenante et renouvelable pour les visiteurs qui s’aventurent dans ce sentier en toutes saisons», poursuit la commissaire de l’exposition.

Un nouveau partenariat

Vous n’avez pas eu la chance de voir et d’apprécier les œuvres des années passées? Aucun problème. Grâce à un nouveau partenariat avec le Musée d’art contemporain des Laurentides, il sera possible de voir des photos des œuvres dans les locaux du Musée. Une nouvelle approche qui permet encore plus de faire rayonner les œuvres du Bois de Belle-Rivière. «Les photographies remises à la Fondation du Musée d’art contemporain seront intégrées au volet documentaire de la collection du Musée», précise Suzanne FerlandL.

Pour les personnes intéressées, sachez que le dimanche 1er août, à compter de 11 heures, il sera possible de discuter avec les artistes qui seront en prestation sur le terrain du Parc régional du Bois de Belle-Rivière. Une belle occasion de connaître en primeur les grandes lignes de l’œuvre qui sera créée.